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Réflexion - Action - JUILLET 2009 -

 

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Suite 2 de L’HISTOIRE DE France…

Le 23 juin 1789, le comte, député du Tiers Etat Mirabeau, Honoré Gabriel Riqueti, un des futurs rédacteurs de la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen », apostropha le marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies à Versailles par : « Allez dire au roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ».

De Robespierre, il dira : « Il ira loin, parce qu’il croit tout ce qu’il dit… ».

 

LA REVOLUTION FRANCAISE  (1789/1799)  était en route… Elle a représenté l’ensemble des événements qui, de la transformation des Etats Généraux en Assemblée nationale constituante au coup d’Etat du 18 Brumaire an VIII (1799), mit fin à l’Ancien Régime en France.

Cette Assemblée posséda à la fois les pouvoirs exécutif et législatif. Le « roi des français » ne garda qu’un droit de veto dans cette monarchie constitutionnelle.

Le 4 août 1789, les privilèges et les droits féodaux furent abolis et le 26 août la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen fut promulguée.

Les biens du clergé ont été confisqués, vendus aux enchères, en novembre 1789.

Le 15 janvier 1790, les départements sont créés et

le 21 octobre l’emblème national est le drapeau tricolore

-bleu, blanc et rouge-.

Pour le 1er anniversaire de la prise de la Bastille,

les français, y compris le roi,  se réconcilièrent à

la Fête de la Fédération, sur le Champ de Mars.

Cette réconciliation fut de courte durée.

«Une Révolution présentée comme légitime, festive, fraternelle et fruit de la « raison »… Or, ce fut une

des périodes les plus sanglantes de l’Histoire, inaugurant

une succession de révolutions et de conflits qui marquèrent l’Europe jusqu’au milieu du XX° siècle ».

La persécution fut d’une extrême cruauté. Elle fit périr 8000 prêtres, religieux et religieuses, et plusieurs milliers de laïcs, en haine de la foi.

En 1790, il y eu la suppression de tous les ordres

monastiques. La Constitution civile  du clergé créa une nouvelle Eglise de France, dépendante de l’Etat et séparée de Rome.

Les prêtres « réfractaires », c'est-à-dire ceux qui refusaient de prêter serment, étaient soit chassés, soit déportés ou mis à mort. On força les « jureurs » à se marier ou à renoncer au sacerdoce.

L’Assemblée législative succéda à l’Assemblée constituante le 1 er octobre 1791. Très rapidement les intérêts divergents du roi et de ses partisans (les Feuillants) et des républicains (Girondins et Montagnards) menèrent la France vers l’échec (économie endettée, chute de la valeur de l’assignat -ancêtre du billet de banque- déclaration de guerre…) pour aboutir à la proclamation de la République.

Le roi essaya de s’enfuir mais il sera arrêté à Varennes.

Le 10 août 1792, les révolutionnaires s’emparèrent

des Tuileries (siège du Pouvoir Exécutif).

Louis XVI fut détrôné et emprisonné au Temple (ancien Monastère fortifié des Templiers).

Le roi des français écrira dans ses mémoires : « Le désordre régnait partout ».

LA REPUBLIQUE fut PROCLAMEE le 22 septembre 1792 (cette 1ère République n’eut pas de véritable Président).

L’Assemblée Législative (où les députés font les lois) proclama la Patrie en danger et fit appel à tous les citoyens pour défendre le pays contre les Prussiens et les Autrichiens (soutenus par les Anglais) qui menacèrent nos frontières.

Des volontaires s’engagèrent en grand nombre dans toutes les Provinces de France. Refusant l’enrôlement et pour renverser la République au nom du roi et de la religion, des Vendéens et des Bretons (les Chouans) se révoltèrent, conduits par Cathelineau (un voiturier) et d’Elbée (un noble).

Les Prussiens avaient envahi le Pays. Commandés par Kellermann, les volontaires, mal habillés et avec peu d’expérience, ont pu les repoussés, à la Bataille deValmy

(le Moulin) le 20 septembre 1792.

La Terreur de 1792 eut pour cause cette invasion prussienne et se manifesta par l’arrestation du roi et les massacres de septembre.

Louis XVI sera guillotiné, le 21 janvier 1793.

Marie Antoinette, l’ancien maire de Paris Bailly, le grand chimiste Lavoisier, le poète André Chénier… d’autre notables et bourgeois furent amenés à la guillotine dans des charrettes.

Le culte de l’Etre suprême prit le pas sur le culte de la Raison. Le christianisme survécut à ce traumatisme et connut une nouvelle naissance ».

La Terreur de 1793/94 provoqua l’élimination des Girondins

(Brissot, Vergniaud… Condorcet) et la mise en place d’un Régime d’exception,  par l’incorruptible Robespierre et ses amis (Saint-Just, Couthon… membres du Club des Jacobins et du groupe politique des Montagnards), également maîtres de la Convention.

Le massacre franco-français des insurgés vendéens et de leur famille, qui s’opposaient à la Terreur, a eu lieu en 1793/94, par les colonnes infernales du Général Républicain Turreau.

Cette dérive terroriste de la Révolution, sous le Directoire, avait-elle seulement des raisons politiques et idéologiques ?

Pour marquer cette rupture, en 1793, un nouveau calendrier -Républicain - remplaça le calendrier grégorien. Ce fut le poète Fabre d’Eglantine qui choisit les noms des jours, décades et mois, inspirés de l’agriculture et du climat.

Ce calendrier n’a pas survécu longtemps !

N B :

Le calendrier grégorien du Pape Grégoire XIII, en 1582, avait remplacé le calendrier julien de l’’empereur romain Jules César. Il s’utilise actuellement.

 

Le Capitaine Rouget de L’Isle, en poste à Strasbourg, composa un chant de guerre pour l’Armée du Rhin.

Ce chant fut repris par les Fédérés de Marseille. 

Ce chant national du 14 juillet 1795 est la Marseillaise, notre hymne national.

Les héros des armées révolutionnaires ont été nombreux. Sur mer, ceux du Vengeur  avec  l’amiral Villaret-Joyeuse face aux Anglais, ils ont chanté la Marseillaise avant de mourir.

L’Alsace et la Vendée furent, par le général Hoche,

le premier libéré, l’autre pacifiée. Le général Marceau

fut admiré par ses soldats et par ses ennemis autrichiens (dont le général Kray).

 

La Ire République se passa en 4 périodes :

-         La Convention  de 1792 à juin 1793,

-         Le Comité du Salut Public jusqu’en juillet 1794,

-         La Convention Thermidorienne du 27 juillet 1794

(9 Thermidor an II) au 22 août 1795

(Constitution de l’an III) et

    -  Le Directoire de 1795 au 9 novembre 1799

       (coup d’Etat du 18 Brumaire an VIII)

 

Le Directoire a du faire face à une crise insurrectionnelle,

à la faillite de la monnaie et de l’Etat, à la guerre contre la seconde coalition des Etats Européens.

Le général BONAPARTE  a le pouvoir et la  responsabilité de la remise en ordre du Pays.

 

NB :

       Le 4 février 1793, la Convention décréta que le Comté de Nice  devienne, sous le nom d’ »Alpes-Maritimes », le 85° Département de la République. Cependant, la guerre contre l’armée royale sarde et les « barbets » se poursuivra dans le haut-pays jusqu’au printemps 1794.

A cette date, les troupes françaises occupèrent complètement la haute-vallée de la Tinée.

 

 

En 1794, l’esclavage fut aboli dans les colonies françaises.

La Terreur blanche désigna les périodes de répression exercées par les royalistes contre leurs opposants aussi bien en 1795  qu’en 1799.

Un complot d’enlèvement du Consul par un ancien chouan Georges Cadoudal  fut déjoué en 1804. Fusillé dans les fossés du château de Vincennes, Louis Antoine Henri, duc d’Enghien, prince de la famille des Bourbons (1772/1804) était-il impliqué ? Bonaparte se brouilla définitivement avec les royalistes.

 

NAPOLEON BONAPARTE né en Corse, à Ajaccio, en 1769, est le fils de Charles Marie Bonaparte et de Maria Letizia Ramolino.

Il bénéficia du soutien de Robespierre, puis de Barras.

Il fut nommé général, à 24 ans, en 1793, à la suite de la prise de Toulon occupé par les Anglais.

Il fit preuve d’un véritable génie militaire et se révéla

un grand stratège, écrasant plusieurs armées sardes et autrichiennes avec de faibles moyens.

Avec ses « Héros en Guenilles», il remporta les victoires de Lodi, d’Arcole et Rivoli  (en 1797) où Masséna, « l’enfant chéri de la victoire » s’illustra.

Ce dernier fut fait, en 1808, duc de Rivoli, puis en 1810 Prince d’Essling.

Le Traité de Paix de Campo-Formio de 1797  fut confirmé

en 1801  par le Traité de Lunéville, entre Bonaparte et l’Autriche à la suite des Campagnes d’Italie victorieuses.

De retour d’Egypte, qu’il a soumis ainsi qu’une partie

de la Syrie, Bonaparte prendra le pouvoir en 1799

(coup d’Etat du 18 Brumaire An VIII) , avec l’appui

de Sieyès, du général Murat et des politiciens Fouché et Talleyrand.            

A 30 ans, il devient Premier Consul de la République

pour arrêter tous les désordres de la révolution.

 

Travailleur infatigable, son Consulat dura de 1799 à 1804.

Son frère Lucien, qui l’aida pourtant au coup d’Etat, fut envoyé en exil, par jalousie… Jérôme fut proclamé roi de Wesphalie en Allemagne. Louis gouverna un temps

la Hollande et Joseph reçut Naples puis Madrid, pour être

à la tête du Royaume d’Espagne.

Bonaparte épousa Joséphine de Beauharnais, née Marie-Josèphe-Rose Tascher de la Pagerie.

Il divorcera 13 ans plus tard pour épouser en 1810 l’archiduchesse Marie-Louise de Habsbourg, fille de François II d’Autriche.

Elle lui donna un fils : l’Aiglon.

Ce dernier fut proclamé, en 1811, Roi de Rome.

Napoléon imposa à la France une constitution de l’An VIII  autoritaire et une autre en  l’An X - été 1802 -.

Il réorganisa les finances, la justice (en promulguant les Code Napoléon - Civil -, Code de l’Economie (du Commerce) Code d’Instruction Criminelle et Code Pénal en 1810) et la police dirigée par Fouché…

Il hiérarchisa et centralisa l’Administration sous l’autorité des Préfets.

Il créa les Lycées, l’oral du Baccalauréat, la Banque de France, le Conseil d’Etat, la Légion d’Honneur…

Il signa avec le Pape Pie VII  le Concordat en 1801 pour régler les conflits avec l’Eglise.

Malgré la Paix d’Amiens signée en 1802 avec les Anglais

les hostilités reprirent.

Dirigé d’une main de fer par l’empereur NAPOLEON Ier

après son sacre à Notre-Dame de Paris par le Pape

Pie VII, le 2 décembre 1804, et un plébiscite triomphal, l’Empire (1804/1815)  couvrit rapidement la plus grande partie de l’Europe (130 Départements en 1810/1813).

Napoléon 1er vivait aux Tuileries avec l’Impératrice

et la cour impériale autour de Masséna, Lannes, Murat, Davout, Ney…

 

Orgueilleux, l’empereur voulait dominer l’Europe et être le seul maître…

L’Autriche et la Russie perdirent la bataille d’Austerlitz

(la bataille des 3 empereurs) en 1805.

La défaite de la marine française à Trafalgar poussa l’empereur  à mettre en place le blocus continental  pour isoler l’Angleterre… Celui-ci échoua.

La Prusse perdit les batailles d’Iéna et d’Auerstadt,

en 1806. La route de Berlin était ouverte…

La Grande Armée de Napoléon interviendra même en Espagne pour aider Joseph Bonaparte, le frère de l’empereur.

En 1810, l’empire napoléonien est à son apogée.

Dans la Grande Armée, les « grognards » de la « Vieille Garde » ou « « les vieux de la vieille », les fidèles de l’Empereur, répondirent toujours présents pour le suivre.

N B :

         LA FRANCE FIT FACE A PLUSIEURS COALITIONS :              

- 1793/1797, la première regroupait l’Angleterre, la Russie, la Sardaigne, l’Espagne, Naples, la Prusse et l’Autriche. Elle fut disloquée par les Traités de Paris, de Bâle, de la Haye et de Campoformio.

- 1798/1799, la deuxième formée de l’Angleterre, la Russie, l’Autriche, la Turquie, les Deux-Siciles, quelques princes allemands et la Suède, prit fin après la signature des Paix de Lunéville et d’Amiens.

 - 1805/1806, la troisième alliance entre l’Angleterre, la Russie et l’’Autriche fut conclue contre Napoléon 1 er.           

Les victoires sur le continent n’effacèrent pas la défaite en mer de TRAFALGAR  le 21 octobre 1805. Associé aux espagnols contre la flotte de l’Amiral  Nelson, cette bataille navale enleva à Napoléon tout espoir de débarquer en Angleterre et de soumettre la « perfide

Albion ».

- 1806/1807, la quatrième contre la France napoléonienne par l’Angleterre, la Russie et la Prusse, s’arrêta par les Traités de Tilsit, pour déboucher sur des accords secrets entre Napoléon 1 er et le Tsar Alexandre 1 er.

- 1809, la cinquième coalition entre l’Autriche et l’Angleterre tenta de profiter des échecs militaires français en Espagne.

L’Autriche, battue à Eckmühl et à Wagram, perdit une partie de ses possessions par le Traité de Vienne en 1809.

Napoléon se blessa au pied devant Ratisbonne le 23 avril 1809. Pendant toutes ces campagnes ce fut la première fois !

En passant le Niémen en juin 1812, un lièvre déboula sous les sabots de son cheval. Désarçonné, il s’écria : « Mauvais présage, un Romain reculerait ! ».

 

Ayant rompu avec le tsar Nicolas 1er, Napoléon 1er entreprit la campagne de Russie qui se solda par un  grave échec en 1812 avec le désastre de la Bérézina

«Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l’aigle baissait la tête...»

La France recula également à la bataille des Nations à Leipzig en 1813, du 16 au 19 octobre, face aux armées

européennes  (Autriche, Prusse, Russie et Suède).

Une sixième coalition entraîna à nouveau l’Europe

contre la France.

Pour la première fois depuis la création de l’empire, la France fut envahie. Elle servit de champ de bataille en 1814…

Après l’abandon de ses alliés, les trahisons de Talleyrand et de Murat, son abdication à Fontainebleau et son exil sur l’île d’Elbe, le Traité de Paris fut signé en 1814.

Ce traité ramena la France à ses frontières de 1792.

 

« Le Congrès de Vienne (1814/15) redessina la carte de l’Europe, profondément déstabilisée par les guerres

révolutionnaires et napoléoniennes (2 000 000 de morts).

Ce Traité permit aussi l’abolition de la traite des noirs

(et non pas de l’esclavage, abolition supprimée en 1802 sous le Consulat) et la neutralité de la Suisse.

La « Sainte Alliance » des grandes monarchies y veilla ! ».

 

N B :

Le Général Eberlé, chevalier de l’Empire, préserva le soir du 14/15 mai 1814 NICE d’un incendie et du pillage. Il commanda entre autres les troupes françaises cantonnées à Antibes.

 

 

La Savoie connaîtra de nouveau l’occupation autrichienne. Après le 2° Traité de Paris le 20/11/1815, la Région toute entière retrouva le Régime Sarde jusqu’en 1860 et Français ensuite : Elle ne connaîtra plus d’occupations étrangères jusqu’en 1940.

Il en fut de même pour les Alpes Maritimes, le Léman et le Mont-Blanc qui ne feront plus partie du territoire du Royaume de France. De 130 départements, la France en conserva 86.

« L’année 1815 marqua la première année de la Restauration pour le Royaume de France, mais c’est également une année charnière pour le département  des Alpes Maritimes puisqu’à cette date le royaume Piémont-Sardaigne reprit le « Comté de Nice » alors département français depuis 1792 ».

 

La septième coalition brève a été provoquée par le retour de l’empereur de l’île d’Elbe et se termina à Waterloo,

le 18 juin 1815.

Napoléon débarqua par surprise à Golfe Juan avec

900 grenadiers et profita du mécontentement latent

pour reprendre le pouvoir au roi Louis XVIII.

Cette escapade dura 100 jours avant la dernière défaite.

 

Cette bataille de WATERLOO, en 1815, se termina par

la victoire décisive de deux armées, celle des britanniques

et néerlandais commandée par le duc de Wellington et

celle des prussiens du Maréchal Blücher.

 

Napoléon abdiqua une deuxième fois.

Envoyé sur l’île de Sainte-Hélène, au large du Sud de

l’Afrique, il mourut le 5 mai 1821son fils, le roi de Rome,

le 22 juillet 1832.

En 1840, les cendres de l’empereur des français ont été retournées triomphalement aux Invalides à Paris, ainsi que celles de son fils, un peu plus tard.

 

N B :

Comme Hannibal et François 1er, NAPOLEON a lui-même franchi les Alpes avec son armée, en l’an 1800, par le Col du Grand Saint Bernard… pour surprendre, en Italie (à Milan) les Autrichiens.

HANNIBAL BARCA, de Carthage, avait aussi de bonnes raisons, mais vis-à-vis des Romains :

« Je jure que dès que l’âge me le permettra… j’emploierai le feu et le fer pour briser le destin de Rome » avait-il annoncé !

« Hannibal fut non seulement un meneur d’hommes, mais aussi un brasseur d’idées. Derrière le Général qui fit trembler Rome se cache l’homme politique né dans une Carthage soumise aux influences grecques. Il se pose comme le continuateur d’ALEXANDRE LE GRAND, comme l’homme du rassemblement des Etats méditerranéens ».

En 218 av. J. C. Hannibal traversa l’Espagne, les Pyrénées, le Rhône et franchit, avec une armée composée de 60 000 hommes, de 4 000 bêtes de somme et 37 éléphant, les Alpes, sans doute et c’est le tracé le plus direct, par le Col de Larche et non par le Col du Clapier ou

les Cols du Petit Saint-Bernard, du Mont Cenis et du Mont Genèvre… pour arriver, avec des troupes très réduites, dans la Plaine du Pô et continuer la descente vers Rome.

Après de nombreuses victoires dont celles du Tessin et de la Trébie, les Gaulois se rallièrent au carthaginois, contre les romains…

CARTHAGE, ville prospère, domina la Méditerranée jusqu’au III° siècle et rivalisa avec ROME par la splendeur de ses monuments.

 

Le franc Germinal ou nouvel étalon monétaire fut établi sous Napoléon Bonaparte le 17 Germinal  An XI (7 avril 1803). Il remplaça le « franc décimal » et avant le « franc d’argent », «l’écu d’or à la couronne » et « le franc à cheval » en or de 1360.

Entre 1879 et 1928, l’unité monétaire devient le franc-or.

Le « franc Poincaré », ce « franc à quatre sous » parce que dévalué de 80 % prendra le relai, puis apparut le « nouveau franc » ou « franc lourd » d’Antoine Pinay en 1963.

Une histoire de 700 ans se termina avec la création de l’Euro, le 17 février 2002.

La Banque de France fut créée en 1800 et réorganisée en 1806 par Napoléon 1er.

Son statut fut profondément modifié en 1936 sous le Front Populaire. Sa nationalisation s’effectua en 1945 et sa privatisation en 1994.

 

 

Pascal Paoli (1725/1807) fut proclamé Général de la nation corse en 1755. Il la gouverna pendant 14 ans. Il la dota d’une Constitution, d’un Administration, d’une Justice et d’une Armée. Pasquale Paoli fut aussi bien l’adversaire de la France (1768/69) que son ami en pleine Révolution. Il n’a jamais confondu Liberté et Indépendance.

La Corse perdit son indépendance en 1769. Le « Père de la Nation Corse » s’exila en Angleterre pendant 20 ans et plus… En 1790, l’île devenant département français…

les français la quittèrent en 1794. A cette date, un royaume Anglo-Corse se créa, administré par un vice-roi anglais Sir Gilbert Elliot, pendant 2 ans.

En 1796, l’île fut à nouveau occupée par les troupes françaises. A nouveau Pascal Paoli s’exila en Grande Bretagne. Il mourut le 6 février 1807.

 

La Comtesse de Ségur, auteur des « malheurs de Sophie » était la fille

de Fiodor Rostopchine, gouverneur-incendiaire de Moscou, face aux Armées de Napoléon.

Elle épousa en 1818, à Paris, Eugène de Ségur, neveu de l’aide de camp de l’Empereur.

 

Charles XIV ou Charles-Jean, Charles Jean-Baptiste BERNADOTTE, Maréchal d’Empire et roi de Suède (1818/1844) se distingua en tant qu’officier sous la Révolution et lors des campagnes napoléoniennes.

Il se brouilla avec l’Empereur.

Louis XVII, fils cadet de Louis XVI et de Marie Antoinette, dauphin à la mort, le 4 juin 1789, de son frère aîné Louis de France, le « Grand Dauphin », fut enfermé au Temple avec sa famille après la journée du 10 août 1792 des sans culottes parisiennes. Il y mourut… à l’âge de 10 ans. Sa soeur, Madame Royale épousa le duc d’Angoulême pour assurer la continuité dynastique.

Le duc de Berry, Charles Ferdinand de Bourbons, 2ème fils du comte d’Artois (futur Charles X), fut assassiné en 1820. Decazes, successeur de Fouché comme ministre de la Police de Louis XVIII sera renvoyé.

La duchesse de Berry, Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, sa 2èmeépouse, tenta, sans succès, de soulever la Provence, puis la Vendée, contre Louis-Philippe 1er, après la chute des Bourbons, en juillet 1830. Elle eut un fils le futur comte de Chambord.

En 1832, elle tenta un soulèvement légitimiste… Elle fut enfermée à la citadelle de Blaye où elle accoucha d’une fille en 1833… 

 

 

LA RESTAURATION  désigne la période entre la chute du Premier Empire, le 6 avril 1814 et la Révolution des Trois Glorieuses des 27, 28 et 29 juillet 1830.

Elle consista en un retour à la souveraineté monarchique, exercée dans le cadre d’une monarchie limitée (mais constitutionnelle) par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères du roi Louis XVI.

Ce fut le retour des Bourbons sur le trône de France.

La Charte constitutionnelle était plus libérale et respectueuse des principes révolutionnaires… que les Constitutions de Bonaparte.

 

LES ROIS REVIENNENT EN France AVEC LOUIS XVIII, CHARLES X et LOUIS-PHILIPPE de 1814 à 1848.

Le drapeau tricolore est remplacé par le drapeau blanc

jusqu’en 1830.

LOUIS XVIII, Comte de Provence,  fut roi de France

et de Navarre de 1814 à 1824.

Aidé entre autre par Monseigneur de La Fare, il reviendra 2 fois sur le trône, en 1814 (1re Restauration) et en 1815 

(2èmeRestauration).

Il est le frère de Louis XVI  et du Comte d’Artois (futur Charles X).

Après l’abdication de Napoléon 1 er et avec l’appui de l’Angleterre et du Gouvernement provisoire présidé

par Talleyrand, il fut appelé au pouvoir à l’âge de 63 ans.

Quatre grands principes étaient contenus dans la Charte

(sorte de Constitution) de 1814 :

     -  La liberté de la Presse,

     -  la liberté de Religion (la religion d’Etat restant

     -  la religion catholique),

     -  l’indépendance de la Justice et 

     -  la création de 2 Chambres pour présenter les projets

        de lois (celle des pairs nommés par le roi, celle

        des députés élus par les notables fortunés).

Louis XVIII réussit à faire accepter la monarchie à un peuple marqué par la révolution et l’Empire.

Le libéralisme se termina avec la mise en place

d’un nouveau ministère composé d’ultra-royalistes, menés par le comte de Villèle, en 1821. Ce dernier garda le pouvoir jusqu’en 1827.

La France interviendra même en Espagne pour aider le roi Ferdinand VII contesté.

Marie-Joséphine de Savoie, la « reine velue » (1753/1810) n’a pas été reine, puisque son époux Louis Stanislas Xavier de France est devenu le roi LOUIS XVIII en 1814.

 

CHARLES X, Comte d’Artois, roi de France et coprince d’Andorre de 1824 à 1830 était le dernier frère de Louis XVI. Il succéda à son autre frère Louis XVIII, à sa mort en 1824.

Il manifesta toujours son attachement aux traditions

de l’Ancien Régime.

Marié à la princesse Marie-Thérèse de Savoie-Sardaigne, ils eurent deux fils, en 1775, le duc d’Angoulême et en 1778,

le duc de Berry. Le couple se désunit très vite.

Sa maîtresse Madame de Polastron, née Louise d’Esparbes de Lussan, lui sera fidèle jusqu‘à sa mort.

Il se fit sacrer roi, à Reims, en 1825.

Le roi prit des mesures impopulaires, telle la loi du milliard des émigrés la même année, qui dédommagea

les émigrés royalistes  victimes de la Révolution.

L’intervention en faveur des Grecs (victoire de Navarin en 1827) permit l’affranchissement de la Grèce en 1830.

L’expédition militaire contre le dey d’Alger, qui aurait offensé le Consul de France et contre Alger,  foyer de piraterie maritime, aboutit à la prise de la ville

le 6 juillet 1830.

Charles X  fut chassé par le peuple de Paris, en juillet 1830

(la Révolution des 3 glorieuses).

 

 

Ainsi s’acheva le règne des Bourbons instauré par

Henri IV. Un Orléans, cousin du Roi renversé, va leur succéder.

LOUIS-PHILIPPE  1er est né en 1773 à Paris, de Louise Marie Adelaïde de Bourbon et de Louis-Philippe-Joseph, duc d’Orléans. Il fut roi des français le 30 juillet 1830 jusqu’en 1848. Il abdiquera le 24 février 1848 au profit

de son petit-fils, le comte de Paris

C’était un révolutionnaire libéral qui avait beaucoup voyagé (la Suisse, les Etats-Unis, l’Allemagne, en Scandinavie, l’Angleterre et la Sicile où il épousa

en 1809 Marie-Amélie, fille du roi de Naples

Ferdinand 1 er). Il prêta serment sur la Charte révisée de 1814 et accepta le drapeau tricolore en donnant un ton bourgeois à la monarchie.

Ce régime politique de 1830 à 1848 (la Monarchie

de Juillet) fut dominé par deux grands partis, les conservateurs et les libéraux. Alternativement au pouvoir, Laffitte, Perier, Soult, Thiers et Guizot, marquèrent cette période.

La légitimité du roi fut remise en cause par le Comte de Chambord, héritier des Bourbons, mais aussi par les Républicains.

Des mouvements violents éclatèrent à la suite du durcissement de la politique du ministre Guizot, qui

pourtant industrialisa le pays.

Selon lui, les problèmes n’étaient pas économiques mais politiques et sociologiques.

Il favorisa la bourgeoisie en préconisant que seuls ceux qui possédaient et payaient des impôts voteraient.

Guizot n’a-t-il pas été l’inventeur du concept de « la lutte des classes » ?

N B :

Les titres nobiliaires supprimés par les révolutions de 1789 et de 1848 furent rétablis par le décret du 27 janvier 1852

 

En 1840, les ouvriers travaillaient parfois jusqu’à 15 heures par jour.

 

Le développement d’une classe ouvrière pauvre

(1846/48) et l’opposition des républicains au moment

de la « Campagne des Banquets » (réunions organisées par les « Réformateurs ») entraînèrent la révolution populaire de Paris de février 1848.

Des barricades construites dans les rues poussèrent le roi

et sa famille nombreuse a rejoindre l’Angleterre.

La République fut proclamée.

Louis-Philippe 1er, dernier roi de l’histoire de France,

s’éteindra deux ans plus tard au château de Claremont,

dans le Surrey en Angleterre, prêté par la Reine Victoria.

 

LA SECONDE REPUBLIQUE dura de 1848 à 1852.

Le poète Lamartine empêcha les révolutionnaires de prendre le drapeau rouge comme emblème national : « Gardez le drapeau tricolore, il a fait le tour du monde ; il s’est

couvert de gloire » leur a-t-il dit.

 

N B :

  « Depuis le règne de Charles X, les français font la guerre contre les arabes, en Algérie. Après la prise d’Alger, en juillet 1830, l’émir Abd-el-kader proclama la guerre sainte contre les français.

Le maréchal Bugeaud, envoyé par le roi Louis-Philippe, l’attaqua avec des colonnes mobiles et légères composées de soldats, zouaves, spahis ou chasseurs d’Afrique. Le duc d’Aumale, fils de Louis-Philippe, réussit à prendre la smalah de l’émir en 1843. Ce dernier se soumit en 1847.

Le sol de l’Algérie était couvert de friches, de broussailles ou de marais. Des routes, des ponts, des fermes, des villages… devaient être construits.

Dans la douleur, la sueur, le sang, par l’épée et la charrue… le pays deviendra de plus en plus prospère.

Le Père Bugeaud se voulait plus colonisateur ardent que combattant vainqueur, pour fonder quelque chose d’utilement durable pour la France ».

De nombreux colons s’installèrent en Algérie qui fut dès lors commandée par des gouverneurs généraux.

En 1844, la guerre franco-marocaine se termina par le Traité de Tanger. La frontière entre l’Algérie et le Maroc fut fixée en 1845.

 

 L’Afrique du Nord, terre d’islam depuis le VII° siècle composa avec une présence chrétienne.

Des explorateurs, des médecins… et des missionnaires partirent pour découvrir des terres nouvelles, pour apporter les bienfaits de la civilisation en construisant des léproseries, des hôpitaux, des écoles, des chapelles…, pour connaître le Christ…, pour apprendre à travailler…

Une instruction aux missionnaires… du XVII° siècle les avertissait déjà : « Respectez les usages  de tous les peuples, sans les comparer à ceux de l’Europe ». 

Cette sagesse a-t-elle été toujours suivie ?

 

N’oublions pas Etienne Flacourt (1607/1660) et Alfred Grandidier (1836/1921)  pour Madagascar,

René Caillé (1799/1838) à Tombouctou,

le Cardinal Lavigerie (1825/1892) et ses 3 exigences : « vous parlerez la langue des gens, mangerez leur nourriture et porterez leur habit »,

 

Savorgnan de Brazza (1852/1905) vers les côtes du Gabon et le Bassin du Congo,

Louis-Gustave Binger (1856/1889) explora l’A. O. F.,

le lieutenant colonel Monteil (1855/1923) au Sahara oriental pour atteindre Tripoli,

le vicomte (Père) Charles de Foucauld (1858/1916) au Maroc en 1883/84 et le Sahara avec les Touareg,

le général Marchand (1863/1935) au Haut Niger, puis du Congo à la Mer Rouge…,

et bien d’autres connus ou inconnus.        

 

 

Veuillez réfléchir sur la carte de l’Europe, en 1815, au lendemain du Congrès de Vienne…

 

 

 

 

 En résumé,  IL Y AVAIT AUTREFOIS… 

En GAULE :

 

- Les Celtes (1200 ans avant Jésus-Christ/1er siècle av. J.C)  ont été les premiers peuplements avec la civilisation de la Tène.

La Gaule fut occupée aussi par les Halvètes, les Avernes, les Canutes, les Sénons, les Vénètes et d’autres tribus comme les Parisii (pour Paris) et les Rèmes (pour Reims).

- La civilisation Gallo-Romaine :

Les Gaulois, avec leur chef VERCINGETORIX victorieux à Gergovie en juin 52 av JC, ont capitulé à Alésia en septembre, devant l’Empereur romain Jules César. La Gaule devient un pays latin.

La civilisation gallo-romaine se développa durant 3 siècles.

Le Christianisme commence à s’implanter avec l’accord de la liberté du culte (Edit de Milan en 313).

Au IV° siècle, le Christianisme devient religion d’Etat.

 

- Les Invasions barbares :

Les Vandales , les Suèves, les Alains s’installent du Rhin jusqu’en Espagne, les Wisigoths en Aquitaine, les Burgondes en Savoie, les Huns, avec Attila sont repoussés en 451, par une coalition de peuples barbares (Wisigoths, Burgondes, Alains et Francs) et de Gallo-Romains.

Déchirée par les conflits religieux  - païens contre chrétiens, catholiques contre hérétiques - la civilisation classique agonise.

Le territoire romain s’est scindé en 2 en 395 : A l’Ouest, l’empire d’occident avec Ravenne comme Capitale ; à l’Est l’empire d’orient avec Constantinople. Les frontières vont et viennent au gré des invasions.

L’Empire Romain d’occident disparaît  au moment des invasions barbares. (Il renaît en 800 après Jésus-Christ lorsque Charlemagne  se fait couronner  empereur d’Occident, par le Pape Léon III).

 

La chute de l’Empire Romain en 476 et l’arrivée en Gaule des Francs Saliens marquent un tournant dans l’histoire.

Les victoires sur les Gallo-Romains (bataille de Soissons en 486 + se renseigner sur le vase de Soissons),

Sur les Alamans (bataille de Tolbiac en 496) et sur les Wisigoths, commandés par Alaric (bataille de Vouillé en 507) permettent au Roi des Francs CLOVIS (baptisé en 496 à Reims par l’évêque Rémi) de prendre le contrôle de la quasi-totalité de la Gaule (excepté les territoires des Burgondes et une partie du Sud).

En FRANCE :

 

Les Mérovingiens (448/751) : cette dynastie de rois francs descendant de Mérovée (448/458), grand-père de CLOVIS, régna du V° au VIII° siècle (sans oublier Childéric Ier…, Clotaire Ier, Childebert I, Chilpéric I, Sigebert Ier…, Dagobert 1er…) et s’acheva avec les « rois fainéants », trop faibles…

Ces derniers laissaient les Maires du Palais gouverner à leur place.

 

Les Carolingiens (751/987) : cette dynastie royale qui tire son nom de CHARLES MARTEL (avec son fils Pépin Le Bref, et son petit-fils CHARLEMAGNE ou CHARLES 1er le Grand : Roi de France  - 768/814 - et Empereur d’Occident - 800/814 -) exerça sa souveraineté pendant trois siècles (du VIII° au X° siècle) en faisant la place à la féodalité ou époque des fiefs (le seigneur ou comte d’un grand domaine était le vassal du suzerain ou roi) et de la chevalerie formée de guerriers équipés de cuirasses…

 

Les Capétiens (987/1328) : dynastie royale, du fondateur de la lignée Hugues Capet (roi de 987 à 996), régna en France directement du X° au XIV° siècle (avec 14 rois dont PHILIPPE AUGUSTE, LOUIS IX -Saint-Louis-, Philippe IV Le Bel …,

et les Valois directs de 1328 à 1589 avec: Philippe VI, Jean II, Charles VII, LOUIS XI, Charles VIII, en affrontant la Guerre de Cent Ans ;

+ les Valois d’Angoulême : Louis XII, FRANCOIS Ier, Henri II, Charles IX et Henri III, en connaissant les Guerres de Religions ;

Les Bourbons de France et de Navarre de 1589 à 1792 et de 1815 à 1830 avec (HENRI IV -Premier des Bourbons- LOUIS XIII, LOUIS XIV, LOUIS XV, LOUIS XVI, LOUIS XVIII et CHARLES X et enfin LOUIS-PHILIPPE Ier, Bourbon d’Orléans de 1830 à 1848.

 

La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, reste le symbole le plus important de la Révolution française. Elle marque pour tout un peuple, l’abolition des privilèges le début de la chute de l’ »Ancien Régime » et le passage à une monarchie constitutionnelle. De cet évènement vont naître la Première République, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et les trois Valeurs fondamentales de la souveraineté de la France : Liberté. Egalité. Fraternité.

La II° République -1848/1852- mit fin définitivement à

la Monarchie en France, mais ne sera qu’une brève parenthèse entre elle et le Second Empire.

 

 

 

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