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Réflexion - Action - archives février 2013 -

 

 

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                             DES SARRASINS AUX EMIGRES

selon l'historien Philippe Sénac et Boris Thiolay de l'EXPRESS.

… La présence arabo-musulmane sur le sol français est une longue histoire, qui remonte au tout début du 8ème siècle.

Après avoir traversé le détroit de Gibraltar,en 711, puis démantelé le Royaume Wisigoth de Tolède en Espagne, les conquérants arabo-berbères ont franchi les Pyrénées.

En 719, ils se sont emparés de Narbonne, capitale de la dernière province wisigothique. Ont suivi Agde, Béziers, Nîmes... Après leur échec à Toulouse, ils ont pris Carcassonne en 725.

Cette invasion, menée au nom du djihad, s'inscrit dans le grand mouvement de conquête commencé un siècle plus tôt en Orient, à la mort du prophète Mahomet.

Narbonne devient la capitale administrative d'une province musulmane dépendant directement du califat omeyyade de Damas...

Ces sarrasins vont occuper la Région narbonnaise pendant quarante ans.

En 720, ils lancent des raids vers le Nord de la Gaule. Remontant la vallée du Rhône, ils mènent des incursions jusqu'en Bourgogne.

A l'Ouest, l'armée de l'émir Abd al-Rahman ravage l'Aquitaine et parvient à Poitiers en 732. Cette bataille de Tours du 25 octobre est décisive, puisqu'elle arrête l'expansion arabe, mais elle va aussi jouer un rôle important dans le processus de construction de la monarchie franque.

Charles MARTEL devient le champion de la défense de l'Occident.

Et la suite de reconquête vers le Sud qu'il entame va lui permettre d'étendre ses possessions territoriales.

En 759, son fils Pépin le Bref, roi des Francs, prend Narbonne aux Arabes et conquiert la Septimanie (le Languedoc-Roussillon).

Vingt ans plus tard, les armées de Charlemagne passent les Pyrénées et s'emparent de la Catalogne. Aux yeux des occidentaux, les Sarrasins ne sont pas les propagateurs d'une nouvelle religion, mais des envahisseurs, à l'instar des Saxons qui menacent à l'Est.

Il n'empêche : la première confrontation avec l'islam est violente, guerrière. Elle façonne pour plusieurs siècles l'image d'un peuple de pillards et de preneurs d'otages.

D'autant que les Arabes ne tardent pas à revenir.

En 793, une grande expédition échoue devant Carcassonne.

Dans les années suivantes, des pirates Mori mènent des raids incessants sur les côtes de Corse, de Provence et du Languedoc. Ce n'est qu'en 890 que ces Maures parviennent à reprendre pied sur le rivage provençal, près de Saint-Tropez. Ils ont d'ailleurs peut-être donné son nom au célèbre village voisin de Ramatuelle : Rahmatou'Allah signifie miséricorde de Dieu en arabe.

Pendant huit décennies, un contingent dépendant du calife de Cordoue occupe une place forte, perchée sur le territoire de l'actuelle commune de la Garde-Freinet. De là, les Arabes mènent des razzias contre les villes de Provence.

De petites troupes s'aventurent dans les vallées alpines pour couper les relations entre les cités marchandes italiennes et l'empire carolingien.

Finalement, en 972, les vicomtes de Marseille parviennent à rejeter les Sarrasins à la mer.

A partir de cette date, la présence arabo-musulmane en France devient sporadique.

A l'époque des croisades (1095-1291), des chevaliers chrétiens ramènent des captifs orientaux.

La Bataille des 3 Empires -Lépante- ou la dernière croisade en 1571, le 7 octobre, oppose 200 galères turques à la flotte combinée des Espagnols, de Venise et du Saint-Siège, supérieure en nombre et en puissance. Elle ferme aux Turcs la Méditerranée occidentale et ainsi marque un coup d'arrêt à l'expansion maritime ottomane.

En 1609, un peu plus d'un siècle après la fin de la Reconquista, le roi  Philippe III d'Espagne, décide d'expulser les derniers Morisques, ces musulmans en apparence convertis au catholicisme pour échapper aux persécutions. Une minorité cherche à se réfugier en France. En vain.

En 1612, à Narbonne, la petite communauté morisque est chassée et émigre au Maghreb. Dans la Région bordelaise, seules quelques familles parviennent à se fondre dans la population.

Pourtant, même absente, la figure du Sarrasin va continuer de travailler l'imaginaire français jusqu'à aujourd'hui...

NB : L'IDENTITE NATIONALE a fait couler beaucoup de salive et d'encre,

parce qu'il y a UNE identité territoriale très forte en Ile de France, UNE identité régionale importante à Marseille et UNE IDENTITE DE QUARTIER PARTOUT !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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