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Réflexion - Action - Avril 2009

 

 

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LES  SAGESSES ANTIQUES (l’épicurisme ou le bonheur au présent ; le stoïcisme ou l’anti-résignation ; le scepticisme ou le refus de choisir ; le cynisme ou le spectacle de la subversion) nous aident-elles à mieux vivre ?  Sont-elles encore source de liberté et de bonheur ?

 

VIVRE EN EPICURIEN (sagesse de la rigueur), c’est :

Rechercher le bonheur, conçu comme élimination de ce qui nous fait souffrir. Ne pas craindre la mort. Vivre au présent et non dans les souvenirs ou l’attente du futur. Refuser de croire aux dieux, à la providence  ou à quelque finalité (rien n’est prémédité, pas même l’ordre et la beauté  du monde). Admettre l’existence d’une infinité de mondes au-delà du nôtre. Adopter une hygiène de vie qui repose sur l’équilibre naturel : la nature est le seul guide. Considérer que toute quête, parce qu’elle est sans fin, nous entraîne au-delà de ce qui est, en nous, naturel, et nous écarte ainsi du bonheur. PHILOSOPHER, puisque penser est la seule activité  qui peut rassurer l’homme, dissiper les ténèbres de l’âme  et lui permettre d’atteindre cette tranquillité qui est la condition du bonheur.

(Voir Epicure, Lucrèce, Horace …)

 

VIVRE EN STOÏCIEN (sagesse de l’élégance), c’est :

Vivre conformément à la nature, c’est à dire conformer ses désirs à l’ordre rationnel de l’Univers. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Ne pas chercher à lutter contre le destin et faire bon accueil à ce qui nous arrive : c’est ainsi que l’on trouve la tranquillité de l’âme, voie d’accès au bonheur. Avoir le courage d’être cohérent avec soi-même : « toujours vouloir la même chose, toujours refuser la même chose ».

(Voir Zénon, Aurèle, Epictète, Sénèque…)

 

VIVRE EN SCEPTIQUE (sagesse de la limite), c’est :

Refuser tous les dogmes, toutes les croyances établies, qu’elles soient philosophiques ou religieuses. Ne pas chercher à justifier ses actes, mais agir arbitrairement, selon l’inspiration du moment, en n’écoutant que soi. Prendre la vie comme elle vient, jour après jour, en se laissant aller à son mouvement naturel. S’accepter tel qu’on est, sans rien attendre de pire ni rien espérer de meilleur, en acceptant également le monde tel qu’il est. Etre indifférent aux choses du monde, c'est-à-dire s’abstenir en tout, ne porter aucun jugement de valeur.

(Voir Pyrrhon …)

 

VIVRE EN CYNIQUE (sagesse matérialiste), c’est :

Récuser dieux, lois et maîtres : ne reconnaître aucune autorité. Croire possible la construction de soi et désirer la maîtrise de son existence et de ses forces. Vivre en autarcie, c'est-à-dire sans dépendance d’aucune sorte à quoi que ce soit. Vivre à contre-courant des modes et des dogmes, se transportant d’un endroit à l’autre en véritable « citoyen du monde ».

(Voir Diogène…)                                        … de François BUSNEL                                

 

FAITES CONNAISSANCE DE CES PHILOSOPHES ET DE LEURS PHILOSOPHIES.

 

Vous donneront-elles un sens à votre vie ?

Que vous lèguent-elles ?

 

Même si la philosophie a pour but l’amélioration et la réalisation de soi, ces sagesses antiques ne peuvent donner que des réponses pratiques aux questions de la vie quotidienne.

 

Alors, VIVONS EN CHRETIEN, c'est-à-dire :

 

RENCONTRONS  DIEU, (re)connaisons JESUS, le CHRIST) et MARIE dans notre vie. Acceptons leur message intégral et authentique, en (re)lisant les EVANGILES et les réflexions de JANVIER FEVRIER et MARS 2009.

 

Vivons le grand commandement de l’amour de Dieu et du prochain : AIMONS.

 

Soyons  en dialogue avec le CHRIST, MARIE, les Saints et chacun de nous. Nous aurons alors, les vraies réponses…

 

Ayons JESUS-CHRIST comme Centre de notre vie, parce qu’IL est le Chemin, la Vérité, la Vie…

 

Croyons en la BONNE NOUVELLE, en la vie éternelle pour nous et pour nous retrouver…

 

Espérons tout de Dieu en pratiquant la charité autour de nous.

 

« Ouvrons notre cœur et nos mains pour faire le bien, comme SI tout dépendait de nous. Joignons nos mains pour la prière, comme SI tout dépendait de Dieu ».

 

Le Paradis commence ICI.

 

                                                                                                               L. A. 2007

                                                                                                   

 

 

 

 

 

 

 

 

MERCI, amis incroyants !  (de Bertrand Lethu)

 

Chaque année à l’approche de Pâques, j’ai une pensée émue pour ceux qui ne croient pas à la vie après la vie. Je les admire. Ils se lèvent chaque matin, vont au boulot, construisent vie, parcours professionnel et couple. Ils ont des enfants, s’en occupent, les éduquent, les instruisent. Certains s’engagent avec conviction pour la défense de la planète ou la solidarité. D’autres s’investissent très sincèrement en politique ou dans des associations.

Quelle magnifique force de vie les anime ! Moi, sans la foi en la résurrection, je perdrais tout tonus, je resterais couché. Je sens que je n’aurais pas le courage de me dépasser, de construire, de me projeter dans l’avenir et même d’imaginer avoir des enfants promis, comme nous tous, à la mort.

Oui, mais je crois, je crois à la victoire de la vie, je crois à l’éternité. Alors ?

Alors je me tourne vers ces incroyants et me laisse enseigner par eux, leur appétit de vie, leur capacité à se relever, repartir, rebondir, sourire, rire.

En se levant et relevant chaque matin, debout et en marche, ils m’offrent une profession de foi dans une vie où bonheur et secrète espérance ont leur place. Leurs existences où apparemment Dieu n’a pas place sont invitation à croquer la vie, à goûter chaque don, à célébrer leur Auteur.

Merci, amis incroyants ! A l’aube de Pâques, vous me rendez à l’émerveillement primordial : être chaque jour plus attentif à chaque goutte de vie.

 

 

 « Le XXI siècle sera religieux ou ne sera pas… »

 

L’islam est intégralement pacifié, les religions réconciliées et les Etats solidaires…en lisant ce superbe livre de Gerald Messadié : « ET SI C’ETAIT LUI ? ».

 

S’IL était revenu, deux mille ans après…

 

A l’heure du choc des civilisations, cet auteur donne corps à la plus célèbre prophétie de notre temps.

 

Un régal pour l’esprit…

 

 

 

Ma belle-mère Suzanne, haute-savoyarde, n’est pas seulement au cimetière de Cluses : Elle est partout où nous sommes, depuis le 14 avril 2009.

 

 

 

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