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Réflexion - Action - JUILLET 2009 -
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Suite 2 de L’HISTOIRE DE France… Le
23 juin 1789, le comte, député du Tiers Etat Mirabeau, Honoré
Gabriel Riqueti, un des futurs rédacteurs de la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen », apostropha
le marquis de Dreux-Brézé, grand
maître des cérémonies à Versailles par :
« Allez dire au roi que nous sommes
ici par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des
baïonnettes ». De
Robespierre, il dira : « Il ira
loin, parce qu’il croit tout ce qu’il dit… ». LA
REVOLUTION FRANCAISE (1789/1799)
était en route… Elle a représenté l’ensemble
des événements qui, de la transformation des Etats Généraux en Assemblée nationale constituante au
coup d’Etat du 18 Brumaire an VIII (1799),
mit fin à l’Ancien Régime en France. Cette
Assemblée posséda à la fois les pouvoirs
exécutif et législatif. Le « roi des français » ne garda qu’un droit de veto dans cette monarchie
constitutionnelle. Le
4 août 1789, les privilèges et les droits féodaux furent abolis et le 26
août la Déclaration des droits de
l’homme et du citoyen fut
promulguée. Les
biens du clergé ont été confisqués, vendus aux enchères, en novembre 1789. Le
15 janvier 1790, les départements sont créés et le
21 octobre l’emblème national est le drapeau tricolore -bleu, blanc et rouge-. Pour
le 1er anniversaire de la prise de la Bastille, les
français, y compris le roi, se
réconcilièrent à la
Fête de la Fédération, sur le Champ
de Mars. Cette
réconciliation fut de courte durée. «Une Révolution présentée comme légitime, festive, fraternelle
et fruit de la « raison »… Or, ce fut une des périodes les plus
sanglantes de l’Histoire, inaugurant
une succession de
révolutions et de conflits qui marquèrent l’Europe jusqu’au milieu du XX°
siècle ». La
persécution fut d’une extrême cruauté. Elle fit périr 8000 prêtres, religieux
et religieuses, et plusieurs milliers de laïcs, en haine de la foi. En
1790,
il y eu la suppression de tous les ordres monastiques.
La Constitution civile du clergé créa une nouvelle Eglise de France, dépendante de l’Etat
et séparée de Rome. Les
prêtres « réfractaires », c'est-à-dire ceux qui refusaient de prêter
serment, étaient soit chassés, soit déportés ou mis à mort. On força les
« jureurs » à se marier ou à renoncer au sacerdoce. L’Assemblée législative succéda à l’Assemblée
constituante le 1 er octobre 1791. Très rapidement les intérêts
divergents du roi et de ses partisans (les
Feuillants) et des républicains (Girondins
et Montagnards) menèrent la France vers l’échec (économie endettée, chute
de la valeur de l’assignat -ancêtre du billet de banque- déclaration de
guerre…) pour aboutir à la proclamation de la République. Le
roi essaya de s’enfuir mais il sera arrêté à Varennes. Le
10 août 1792, les révolutionnaires
s’emparèrent des
Tuileries (siège du Pouvoir Exécutif).
Louis
XVI fut détrôné et emprisonné au Temple
(ancien Monastère fortifié des Templiers). Le
roi des français écrira dans ses
mémoires : « Le désordre régnait partout ». LA
REPUBLIQUE fut PROCLAMEE le 22 septembre 1792 (cette 1ère République n’eut pas de véritable Président). L’Assemblée
Législative
(où les députés font les lois) proclama la Patrie en danger et fit appel à
tous les citoyens pour défendre le pays contre les Prussiens et les Autrichiens
(soutenus par les Anglais) qui menacèrent nos frontières. Des
volontaires s’engagèrent en grand nombre dans toutes les Provinces de France.
Refusant l’enrôlement et pour renverser la République au nom du roi et de la
religion, des Vendéens et des Bretons (les Chouans)
se révoltèrent, conduits par Cathelineau
(un voiturier) et d’Elbée (un noble). Les
Prussiens avaient envahi le Pays. Commandés par Kellermann, les volontaires, mal habillés et avec peu d’expérience,
ont pu les repoussés, à la Bataille deValmy (le Moulin) le 20 septembre 1792. La
Terreur de 1792
eut pour cause cette invasion prussienne et se manifesta par l’arrestation du
roi et les massacres de septembre. Louis
XVI sera guillotiné, le 21 janvier 1793. Marie
Antoinette,
l’ancien maire de Paris Bailly, le
grand chimiste Lavoisier, le poète André Chénier… d’autre notables et
bourgeois furent amenés à la guillotine dans des charrettes. Le
culte de l’Etre suprême prit le pas sur le culte de la Raison. Le
christianisme survécut à ce traumatisme et connut une nouvelle
naissance ». La Terreur
de 1793/94
provoqua l’élimination des Girondins (Brissot, Vergniaud… Condorcet) et la
mise en place d’un Régime d’exception, par l’incorruptible
Robespierre et ses amis
(Saint-Just, Couthon… membres du Club des
Jacobins et du groupe politique des Montagnards),
également maîtres de la Convention. Le massacre
franco-français des insurgés vendéens et de leur famille, qui s’opposaient à la
Terreur, a eu lieu en 1793/94, par
les colonnes infernales du Général Républicain Turreau. Cette dérive
terroriste de la Révolution, sous le
Directoire, avait-elle seulement des raisons politiques et
idéologiques ? Pour
marquer cette rupture, en 1793, un nouveau calendrier -Républicain - remplaça le calendrier grégorien. Ce fut le poète Fabre d’Eglantine qui choisit les noms des jours, décades et mois, inspirés de l’agriculture et du
climat. Ce calendrier n’a pas
survécu longtemps ! N B : Le calendrier grégorien du Pape Grégoire XIII, en 1582,
avait remplacé le calendrier julien de
l’’empereur romain Jules César. Il s’utilise actuellement. Le
Capitaine Rouget de L’Isle, en poste
à Strasbourg, composa un chant de guerre pour l’Armée du Rhin. Ce
chant fut repris par les Fédérés de
Marseille. Ce
chant
national du 14 juillet 1795 est
la Marseillaise, notre hymne national. Les
héros des armées révolutionnaires ont été nombreux. Sur mer, ceux du Vengeur
avec l’amiral Villaret-Joyeuse face aux Anglais, ils ont chanté la Marseillaise avant de mourir. L’Alsace
et la Vendée furent, par le général Hoche,
le
premier libéré, l’autre pacifiée. Le général
Marceau fut
admiré par ses soldats et par ses ennemis autrichiens (dont le général Kray). La Ire République
se passa en 4 périodes : -
La Convention de 1792
à juin 1793, -
Le Comité du Salut
Public
jusqu’en juillet 1794, -
La Convention Thermidorienne du 27 juillet 1794 (9
Thermidor an II) au 22 août 1795 (Constitution de l’an III) et - Le Directoire de 1795 au 9 novembre 1799 (coup d’Etat du 18 Brumaire an VIII) Le
Directoire a du faire face à une
crise insurrectionnelle, à
la faillite de la monnaie et de l’Etat, à la guerre contre la seconde coalition des Etats Européens. Le
général
BONAPARTE a le pouvoir et
la responsabilité de la remise en ordre
du Pays. NB : Le 4 février 1793, la Convention décréta que le Comté de Nice devienne, sous le nom d’ »Alpes-Maritimes »,
le 85° Département de la République. Cependant, la guerre
contre l’armée royale sarde et les « barbets »
se poursuivra dans le haut-pays jusqu’au printemps 1794. A cette date, les troupes françaises
occupèrent complètement la haute-vallée
de la Tinée. En
1794,
l’esclavage fut aboli dans les colonies françaises. La
Terreur
blanche désigna les périodes de répression exercées par les royalistes contre leurs opposants
aussi bien en 1795 qu’en 1799. Un
complot d’enlèvement du Consul par un ancien chouan Georges Cadoudal fut déjoué
en 1804.
Fusillé dans les fossés du château de Vincennes, Louis Antoine Henri, duc d’Enghien, prince de la famille des Bourbons
(1772/1804) était-il impliqué ? Bonaparte se brouilla définitivement avec
les royalistes. NAPOLEON
BONAPARTE né en Corse, à Ajaccio, en 1769, est le fils de Il
bénéficia du soutien de Robespierre,
puis de Barras. Il
fut nommé général, à 24 ans, en 1793, à la suite de la prise de Toulon occupé par les Anglais. Il
fit preuve d’un véritable génie militaire et se révéla un
grand stratège, écrasant plusieurs armées sardes
et autrichiennes avec de faibles
moyens. Avec ses « Héros en Guenilles», il remporta les
victoires de Lodi, d’Arcole et Rivoli (en 1797) où Masséna, « l’enfant chéri de la victoire » s’illustra. Ce
dernier fut fait, en 1808, duc de Rivoli, puis en 1810 Prince
d’Essling. Le
Traité de Paix de Campo-Formio de 1797
fut confirmé en
1801 par le Traité
de Lunéville, entre Bonaparte et l’Autriche à la suite des Campagnes d’Italie
victorieuses. De
retour d’Egypte, qu’il a soumis ainsi
qu’une partie de
la Syrie, Bonaparte prendra le pouvoir en 1799 (coup
d’Etat du 18 Brumaire An VIII) , avec l’appui de
Sieyès, du général Murat et des politiciens Fouché et Talleyrand. A 30 ans, il devient Premier Consul de la
République pour
arrêter tous les désordres de la révolution. Travailleur
infatigable, son Consulat dura de 1799 à 1804. Son frère Lucien, qui l’aida pourtant
au coup d’Etat, fut envoyé en exil, par jalousie… Jérôme fut proclamé roi de
Wesphalie en Allemagne. Louis gouverna un temps la
Hollande et Joseph reçut Naples puis Madrid, pour être à
la tête du Royaume d’Espagne. Bonaparte
épousa Joséphine de Beauharnais, née
Marie-Josèphe-Rose Tascher de la Pagerie. Il
divorcera 13 ans plus tard pour épouser en 1810 l’archiduchesse Marie-Louise de Habsbourg, fille de François II d’Autriche. Elle
lui donna un fils : l’Aiglon.
Ce
dernier fut proclamé, en 1811, Roi
de Rome. Napoléon imposa à la France
une constitution de l’An VIII
autoritaire et une autre en l’An X - été 1802 -. Il
réorganisa les finances, la justice (en promulguant les Code Napoléon - Civil -, Code de
l’Economie (du Commerce) Code d’Instruction Criminelle et Code Pénal en 1810)
et la police dirigée par Fouché… Il
hiérarchisa et centralisa l’Administration
sous l’autorité des Préfets. Il
créa les Lycées, l’oral du Baccalauréat, la Banque de France, le Conseil
d’Etat, la Légion d’Honneur… Il
signa avec le Pape Pie VII le Concordat en 1801 pour régler les
conflits avec l’Eglise. Malgré
la Paix d’Amiens signée en 1802
avec les Anglais les
hostilités reprirent. Dirigé
d’une main de fer par l’empereur NAPOLEON Ier après
son sacre à Notre-Dame de Paris par
le Pape Pie VII, le 2
décembre 1804, et un plébiscite triomphal, l’Empire (1804/1815) couvrit rapidement la plus grande partie de
l’Europe (130 Départements en 1810/1813). Napoléon 1er vivait aux Tuileries avec l’Impératrice et
la cour impériale autour de Masséna,
Lannes, Murat, Davout, Ney… Orgueilleux,
l’empereur voulait dominer l’Europe et être le seul maître… L’Autriche
et la Russie perdirent la bataille d’Austerlitz (la
bataille des 3 empereurs) en 1805.
La
défaite de la marine française à Trafalgar poussa l’empereur à mettre en place le blocus continental pour
isoler l’Angleterre… Celui-ci échoua. La
Prusse perdit les batailles d’Iéna et
d’Auerstadt, en
1806. La route de Berlin était
ouverte… La Grande Armée de Napoléon
interviendra même en Espagne pour aider Joseph
Bonaparte, le frère de l’empereur. En 1810, l’empire
napoléonien est à son apogée. Dans
la Grande Armée, les « grognards » de la « Vieille Garde » ou « « les vieux de la vieille », les fidèles de l’Empereur, répondirent
toujours présents pour le suivre. N B : LA FRANCE FIT FACE A PLUSIEURS
COALITIONS : - 1793/1797, la première regroupait l’Angleterre,
la Russie, la Sardaigne, l’Espagne, Naples, la Prusse et l’Autriche. Elle fut
disloquée par les Traités de Paris, de
Bâle, de la Haye et de Campoformio. - 1798/1799, la deuxième formée de l’Angleterre,
la Russie, l’Autriche, la Turquie, les Deux-Siciles, quelques princes allemands
et la Suède, prit fin après la signature des Paix de Lunéville et d’Amiens. - 1805/1806,
la troisième alliance entre l’Angleterre, la Russie et l’’Autriche fut conclue contre
Napoléon 1 er. Les victoires sur le
continent n’effacèrent pas la défaite en mer de TRAFALGAR le 21 octobre 1805. Associé aux espagnols
contre la flotte de l’Amiral Nelson,
cette bataille navale enleva à Napoléon tout espoir de débarquer en Angleterre
et de soumettre la « perfide Albion ». - 1806/1807, la quatrième contre la France
napoléonienne par l’Angleterre, la Russie et la Prusse, s’arrêta par les Traités de Tilsit, pour déboucher sur
des accords secrets entre Napoléon 1 er et le Tsar Alexandre 1 er. - 1809, la cinquième coalition entre l’Autriche et l’Angleterre
tenta de profiter des échecs militaires français en Espagne. L’Autriche,
battue à Eckmühl et à Wagram, perdit une partie de ses
possessions par le Traité de Vienne en
1809. Napoléon
se blessa au pied devant Ratisbonne le 23 avril 1809. Pendant toutes ces campagnes ce fut la première
fois ! En
passant le Niémen en juin 1812, un lièvre déboula sous les sabots de son cheval.
Désarçonné, il s’écria : « Mauvais présage, un Romain reculerait !
». Ayant
rompu avec le tsar Nicolas 1er, Napoléon 1er entreprit la
campagne de Russie qui se solda par un
grave échec en 1812 avec le désastre de la Bérézina… «Il
neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l’aigle
baissait la tête...» La
France recula également à la bataille des
Nations à Leipzig en 1813, du 16 au
19 octobre, face aux armées
européennes (Autriche, Prusse, Russie et Suède). Une
sixième coalition entraîna à nouveau l’Europe contre
la France. Pour la
première fois depuis la création de l’empire, la France fut envahie. Elle
servit de champ de bataille en 1814… Après
l’abandon de ses alliés, les trahisons de Talleyrand
et de Murat, son abdication à Fontainebleau et son exil sur l’île d’Elbe,
le Traité de Paris fut signé en 1814. Ce
traité ramena la France à ses frontières de 1792. « Le
Congrès de Vienne (1814/15) redessina la carte de l’Europe, profondément
déstabilisée par les guerres révolutionnaires
et napoléoniennes (2 000 000 de morts). Ce
Traité permit aussi l’abolition de la traite des noirs (et non pas de
l’esclavage, abolition supprimée en 1802 sous le Consulat) et la neutralité de la Suisse. La « Sainte
Alliance » des grandes monarchies y veilla ! ». N B : Le Général
Eberlé, chevalier de l’Empire, préserva le soir du 14/15 mai 1814 NICE d’un incendie et du pillage. Il
commanda entre autres les troupes françaises cantonnées à Antibes. La
Savoie connaîtra
de nouveau l’occupation autrichienne. Après le 2° Traité de Paris le 20/11/1815,
la Région toute entière retrouva le Régime
Sarde jusqu’en 1860 et Français ensuite : Elle ne
connaîtra plus d’occupations étrangères jusqu’en 1940. Il
en fut de même pour les Alpes Maritimes, le Léman et le Mont-Blanc qui ne feront plus partie du territoire du Royaume de
France. De 130 départements, la
France en conserva 86. « L’année
1815 marqua la première année de la Restauration pour le Royaume de France,
mais c’est également une année charnière pour le département des Alpes Maritimes puisqu’à cette date le
royaume Piémont-Sardaigne reprit le « Comté de Nice » alors
département français depuis 1792 ». La septième coalition brève a été provoquée par
le retour de l’empereur de l’île d’Elbe
et se termina à Waterloo, le 18 juin 1815. Napoléon débarqua par surprise
à Golfe Juan avec 900
grenadiers et profita du mécontentement latent pour
reprendre le pouvoir au roi Louis XVIII. Cette
escapade dura 100 jours avant la dernière défaite. Cette
bataille de WATERLOO, en 1815, se termina par la
victoire décisive de deux armées, celle des britanniques et
néerlandais commandée par le duc de
Wellington et celle
des prussiens du Maréchal Blücher. Napoléon
abdiqua une deuxième fois. Envoyé
sur l’île
de Sainte-Hélène, au large du Sud de l’Afrique,
il
mourut le 5 mai 1821… son fils,
le roi de Rome, le 22 juillet 1832. En 1840, les cendres de l’empereur des français ont été
retournées triomphalement aux Invalides à Paris, ainsi que celles de son fils,
un peu plus tard. N B : Comme Hannibal et
François 1er, NAPOLEON a lui-même franchi les Alpes avec son armée, en l’an
1800, par le Col du Grand Saint Bernard… pour surprendre, en Italie (à Milan)
les Autrichiens. HANNIBAL BARCA, de Carthage, avait
aussi de bonnes raisons, mais vis-à-vis des Romains : « Je jure que dès que l’âge me le
permettra… j’emploierai le feu et le fer pour briser le destin de Rome »
avait-il annoncé ! « Hannibal fut non seulement un
meneur d’hommes, mais aussi un brasseur d’idées. Derrière le Général qui fit
trembler Rome se cache l’homme politique né dans une Carthage soumise aux influences grecques. Il se pose comme le
continuateur d’ALEXANDRE LE GRAND, comme l’homme du rassemblement des Etats
méditerranéens ». En 218 av. J. C.
Hannibal traversa l’Espagne, les Pyrénées, le Rhône et franchit, avec une armée composée de 60 000 hommes, de
4 000 bêtes de somme et 37 éléphant, les
Alpes, sans doute et c’est le tracé le plus direct, par le Col de Larche et non par le Col du Clapier ou les Cols du Petit Saint-Bernard, du
Mont Cenis et du Mont Genèvre… pour arriver, avec des troupes très réduites,
dans la Plaine du Pô et continuer la descente vers Rome. Après de nombreuses victoires dont
celles du Tessin et de la Trébie, les
Gaulois se rallièrent au carthaginois, contre les romains… CARTHAGE, ville prospère, domina la
Méditerranée jusqu’au III° siècle et rivalisa avec ROME par la splendeur de ses
monuments. Le franc Germinal ou nouvel étalon monétaire fut établi
sous Napoléon Bonaparte le 17 Germinal
An XI (7 avril 1803). Il remplaça le « franc décimal » et avant le « franc d’argent », «l’écu d’or à la couronne » et « le franc à cheval » en or de 1360. Entre 1879 et 1928, l’unité monétaire devient le franc-or. Le « franc Poincaré », ce
« franc à quatre sous » parce que dévalué de 80 % prendra le relai,
puis apparut le « nouveau franc » ou « franc lourd »
d’Antoine Pinay en 1963. Une histoire de 700 ans
se termina avec la création de l’Euro, le 17 février 2002. La Banque de France fut créée en 1800 et réorganisée en 1806
par Napoléon 1er. Son statut
fut profondément modifié en 1936 sous le Front Populaire. Sa
nationalisation s’effectua en 1945 et sa privatisation en 1994. Pascal Paoli (1725/1807)
fut proclamé Général de la nation corse en 1755. Il la
gouverna pendant 14 ans. Il la dota d’une Constitution, d’un Administration,
d’une Justice et d’une Armée. Pasquale Paoli fut aussi bien l’adversaire de la
France (1768/69) que son ami en pleine Révolution. Il n’a jamais confondu Liberté et Indépendance. La Corse perdit son indépendance en
1769. Le « Père de la Nation Corse » s’exila en Angleterre pendant 20
ans et plus… En 1790, l’île devenant
département français… les français la quittèrent en En 1796, l’île fut à nouveau occupée
par les troupes françaises. A nouveau Pascal Paoli s’exila en Grande Bretagne.
Il mourut le 6 février 1807. La Comtesse de Ségur,
auteur des « malheurs de Sophie » était la fille de Fiodor Rostopchine,
gouverneur-incendiaire de Moscou, face aux Armées de Napoléon. Elle épousa en 1818, à Paris, Eugène de Ségur, neveu de l’aide de camp de
l’Empereur. Il se brouilla avec l’Empereur. Louis XVII, fils cadet de
Louis XVI et de Marie Antoinette, dauphin à la mort, le 4 juin 1789, de son
frère aîné Louis de France, le « Grand Dauphin », fut enfermé au
Temple avec sa famille après la journée du 10 août 1792 des sans culottes
parisiennes. Il y mourut… à l’âge de 10 ans. Sa
soeur, Madame Royale épousa le duc
d’Angoulême pour assurer la continuité dynastique. Le duc de Berry,
La duchesse de Berry, Marie-Caroline
de Bourbon-Sicile, sa 2èmeépouse, tenta, sans succès, de soulever la
Provence, puis la Vendée, contre Louis- En 1832,
elle tenta un soulèvement légitimiste…
Elle fut enfermée à la citadelle de Blaye où elle accoucha d’une fille en 1833…
LA
RESTAURATION désigne la période entre la
chute du Premier Empire, le 6 avril 1814 et la Révolution des Trois Glorieuses
des 27, 28 et 29 juillet 1830. Elle
consista en un retour à la souveraineté monarchique, exercée
dans le cadre d’une monarchie limitée (mais constitutionnelle) par la
Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Ce fut
le retour des Bourbons sur le trône de France. La Charte
constitutionnelle était plus libérale
et respectueuse des principes
révolutionnaires… que les Constitutions
de Bonaparte. LES
ROIS REVIENNENT EN France AVEC LOUIS XVIII, CHARLES X et LOUIS-PHILIPPE de 1814
à 1848. Le drapeau tricolore
est remplacé par le drapeau blanc jusqu’en 1830. LOUIS
XVIII, Comte de Provence, fut roi de
France et de
Navarre de 1814 à 1824. Aidé entre autre par
Monseigneur de La Fare, il reviendra 2 fois sur le trône, en 1814 (1re Restauration) et en
1815 (2èmeRestauration). Il
est le
frère de Louis XVI et du Comte d’Artois (futur Après
l’abdication de Napoléon 1 er
et avec l’appui de l’Angleterre et du Gouvernement provisoire présidé par
Talleyrand, il fut appelé au pouvoir
à l’âge de 63 ans. Quatre
grands principes étaient contenus dans la Charte (sorte de Constitution) de
1814 : -
La liberté de la Presse, -
la liberté de Religion (la religion d’Etat restant -
la religion catholique), -
l’indépendance de la Justice et -
la création de 2 Chambres pour présenter les projets de lois (celle des pairs nommés par le
roi, celle des députés élus par les notables
fortunés). Louis
XVIII réussit à faire accepter la monarchie à un peuple marqué par la
révolution et l’Empire. Le
libéralisme se termina avec la mise en place d’un
nouveau ministère composé d’ultra-royalistes,
menés par le comte de Villèle, en 1821.
Ce dernier garda le pouvoir jusqu’en 1827. La
France interviendra même en Espagne pour aider le roi Ferdinand VII contesté. Marie-Joséphine de
Savoie,
la « reine velue » (1753/1810)
n’a pas été reine, puisque son époux Louis Stanislas Xavier de France est
devenu le roi LOUIS XVIII en 1814. CHARLES
X, Comte d’Artois, roi de France et coprince d’Andorre de 1824 à 1830 était le
dernier frère de Louis XVI. Il succéda à son autre frère Louis XVIII, à sa mort
en 1824. Il
manifesta toujours son attachement aux traditions de
l’Ancien Régime. Marié
à la princesse Marie-Thérèse de
Savoie-Sardaigne, ils eurent deux fils, en 1775, le duc d’Angoulême
et en 1778, le
duc de Berry. Le couple se désunit
très vite. Sa
maîtresse Madame de Polastron, née
Louise d’Esparbes de Lussan, lui sera fidèle jusqu‘à sa mort. Il se
fit sacrer roi, à Reims, en 1825. Le
roi prit des mesures impopulaires, telle la loi
du milliard des émigrés la même année,
qui dédommagea les
émigrés royalistes victimes de la
Révolution. L’intervention
en faveur des Grecs (victoire de Navarin
en 1827) permit l’affranchissement de la Grèce en 1830. L’expédition
militaire contre le dey d’Alger, qui aurait offensé le Consul de France et
contre Alger, foyer de piraterie
maritime, aboutit à la prise de la ville le 6
juillet 1830. (la
Révolution
des 3 glorieuses). Ainsi
s’acheva le règne des Bourbons instauré par Henri
IV. Un Orléans, cousin du
Roi renversé, va leur succéder. LOUIS-PHILIPPE
1er est né
en 1773 à Paris, de Louise Marie Adelaïde de Bourbon et de Louis- de son petit-fils, le comte de Paris… C’était
un révolutionnaire libéral qui avait
beaucoup voyagé (la Suisse, les Etats-Unis, l’Allemagne, en Scandinavie,
l’Angleterre et la Sicile où il épousa en
1809 Marie-Amélie, fille du roi de
Naples Ferdinand 1 er). Il prêta serment
sur la Charte révisée de 1814 et accepta le drapeau tricolore
en donnant un ton bourgeois à la monarchie. Ce
régime politique de 1830 à 1848 (la Monarchie de
Juillet) fut dominé par deux grands partis, les conservateurs
et les libéraux. Alternativement au pouvoir, Laffitte, Perier, Soult, Thiers et Guizot, marquèrent cette période. La
légitimité du roi fut remise en cause par le Comte de Chambord, héritier
des Bourbons, mais aussi par les Républicains.
Des
mouvements violents éclatèrent à la suite du durcissement de la politique du ministre
Guizot, qui pourtant
industrialisa le pays. Selon lui, les
problèmes n’étaient pas économiques mais politiques et sociologiques. Il
favorisa la bourgeoisie en préconisant que seuls ceux qui possédaient et
payaient des impôts voteraient. Guizot n’a-t-il pas été l’inventeur du concept de « la lutte des
classes » ? N B : Les titres
nobiliaires supprimés par les
révolutions de 1789 et de 1848 furent rétablis par le décret du 27 janvier 1852… En 1840, les ouvriers
travaillaient parfois jusqu’à 15 heures par jour. Le
développement d’une classe ouvrière pauvre (1846/48) et l’opposition des
républicains au moment de
la « Campagne des Banquets »
(réunions organisées par les « Réformateurs »)
entraînèrent la révolution populaire de Paris de février 1848. Des
barricades construites dans les rues poussèrent le roi et
sa famille nombreuse a rejoindre l’Angleterre. La
République fut proclamée. Louis- s’éteindra
deux ans plus tard au château de Claremont, dans le
Surrey en Angleterre, prêté par la Reine Victoria. LA SECONDE REPUBLIQUE
dura de 1848 à 1852. Le poète Lamartine empêcha les
révolutionnaires de prendre le drapeau
rouge comme emblème national : « Gardez le drapeau tricolore, il a
fait le tour du monde ; il s’est couvert de gloire » leur a-t-il dit. N B : « Depuis
le règne de Le maréchal Bugeaud, envoyé par le roi
Louis- Le sol de l’Algérie était couvert de friches, de broussailles ou
de marais. Des routes, des ponts, des fermes, des villages… devaient être
construits. Dans la douleur, la sueur, le sang, par l’épée et la
charrue… le pays deviendra de plus en plus prospère. Le Père Bugeaud se
voulait plus colonisateur ardent que
combattant vainqueur, pour fonder quelque chose d’utilement durable pour la
France ». De nombreux colons s’installèrent en Algérie qui fut dès lors
commandée par des gouverneurs généraux. En 1844, la guerre franco-marocaine se termina par le Traité de Tanger. La frontière entre
l’Algérie et le Maroc fut fixée en 1845. L’Afrique
du Nord, terre d’islam depuis le VII° siècle composa avec une présence
chrétienne. Des explorateurs, des médecins… et des missionnaires partirent
pour découvrir des terres nouvelles, pour apporter les bienfaits de la
civilisation en construisant des léproseries, des hôpitaux, des écoles, des
chapelles…, pour connaître le Christ…,
pour apprendre à travailler… Une instruction aux missionnaires… du XVII° siècle les avertissait déjà : « Respectez
les usages de tous les peuples, sans les
comparer à ceux de l’Europe ».
Cette
sagesse a-t-elle été toujours suivie ? N’oublions pas Etienne Flacourt (1607/1660) et Alfred Grandidier (1836/1921) pour Madagascar, René Caillé (1799/1838)
à Tombouctou, le Cardinal Lavigerie (1825/1892)
et ses 3 exigences : « vous
parlerez la langue des gens, mangerez leur nourriture et porterez leur
habit », Savorgnan de Brazza (1852/1905)
vers les côtes du Gabon et le Bassin du Congo, Louis-Gustave Binger (1856/1889) explora l’A. O. F., le lieutenant colonel Monteil (1855/1923)
au Sahara oriental pour atteindre Tripoli, le vicomte (Père) le général Marchand (1863/1935) au Haut Niger, puis du
Congo à la Mer Rouge…, et bien
d’autres connus ou inconnus. Veuillez réfléchir sur la carte de l’Europe, en 1815, au lendemain
du Congrès de Vienne…
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En résumé, IL Y AVAIT
AUTREFOIS… En GAULE : - Les Celtes (1200 ans avant
Jésus-Christ/1er siècle av. J.C) ont été les premiers peuplements avec la
civilisation de la Tène. La Gaule fut occupée aussi par les Halvètes, les Avernes, les Canutes, les
Sénons, les Vénètes et d’autres tribus comme les Parisii (pour Paris) et les Rèmes
(pour Reims). - La civilisation Gallo-Romaine : Les Gaulois, avec leur chef VERCINGETORIX victorieux à Gergovie en juin 52 av
JC, ont capitulé à Alésia en septembre, devant l’Empereur romain Jules César. La Gaule devient un pays latin. La civilisation gallo-romaine se développa
durant 3 siècles. Le Christianisme commence à s’implanter
avec l’accord de la liberté du culte (Edit de Milan en 313). Au IV° siècle, le Christianisme devient religion d’Etat. - Les Invasions barbares : Les Vandales
, les Suèves, les Alains s’installent du Rhin jusqu’en
Espagne, les Wisigoths en Aquitaine,
les Burgondes en Savoie, les Huns, avec Attila sont repoussés en 451, par une coalition de peuples barbares
(Wisigoths, Burgondes, Alains et Francs) et de Gallo-Romains. Déchirée par les conflits religieux - païens contre chrétiens, catholiques contre
hérétiques - la civilisation classique agonise. Le territoire romain s’est scindé en
2 en 395 : A l’Ouest, l’empire d’occident avec Ravenne comme Capitale ; à l’Est l’empire d’orient avec Constantinople. Les frontières vont et viennent au gré des invasions. L’Empire Romain d’occident disparaît au moment des invasions barbares. (Il
renaît en 800 après Jésus-Christ lorsque Charlemagne se fait couronner empereur d’Occident, par le Pape Léon III). La chute de l’Empire Romain en 476 et l’arrivée en Gaule des
Francs Saliens marquent un tournant dans l’histoire. Les victoires sur les Gallo-Romains
(bataille de Soissons en 486 + se renseigner sur le vase de Soissons), Sur les Alamans (bataille de Tolbiac en 496) et sur les Wisigoths,
commandés par Alaric (bataille de
Vouillé en 507) permettent au Roi des
Francs CLOVIS (baptisé en 496 à Reims par l’évêque Rémi) de prendre le
contrôle de la quasi-totalité de la Gaule (excepté les territoires des
Burgondes et une partie du Sud). En FRANCE : Les Mérovingiens (448/751) : cette dynastie de rois francs descendant de Mérovée (448/458),
grand-père de CLOVIS, régna du V°
au VIII° siècle (sans oublier Childéric Ier…, Clotaire Ier, Childebert I,
Chilpéric I, Sigebert Ier…, Dagobert 1er…) et s’acheva avec les
« rois fainéants », trop faibles… Ces derniers laissaient les Maires
du Palais gouverner à leur place. Les Carolingiens (751/987) : cette dynastie royale
qui tire son nom de CHARLES MARTEL (avec son fils Pépin Le Bref, et son
petit-fils CHARLEMAGNE ou CHARLES 1er le Grand : Roi de
France - 768/814 - et Empereur
d’Occident - 800/814 -) exerça sa souveraineté pendant trois siècles (du VIII°
au X° siècle) en faisant la place à la féodalité ou époque des fiefs (le seigneur ou comte d’un grand
domaine était le vassal du suzerain ou roi) et de la chevalerie formée
de guerriers équipés de cuirasses… Les Capétiens (987/1328) : dynastie royale, du
fondateur de la lignée Hugues Capet (roi de 987 à 996), régna en France
directement du X° au XIV° siècle (avec 14 rois dont PHILIPPE AUGUSTE, LOUIS IX
-Saint-Louis-, et les
Valois directs de 1328 à 1589
avec: + les Valois d’Angoulême :
Louis XII, FRANCOIS Ier, Henri II, Les Bourbons de France et de Navarre de 1589 à 1792 et de 1815 à 1830 avec (HENRI IV -Premier
des Bourbons- LOUIS XIII, LOUIS XIV, LOUIS XV, LOUIS XVI, LOUIS XVIII et
CHARLES X et enfin LOUIS-PHILIPPE Ier, Bourbon
d’Orléans de 1830 à 1848. La prise de la Bastille, le 14 juillet
1789, reste le symbole le plus important de la
Révolution française. Elle marque pour tout un peuple, l’abolition des
privilèges le début de la chute de l’ »Ancien Régime » et le passage
à une monarchie constitutionnelle. De cet évènement vont naître la Première
République, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et les trois
Valeurs fondamentales de la souveraineté de la France : Liberté. Egalité. Fraternité. La II° République -1848/1852- mit fin
définitivement à la Monarchie en France, mais ne sera qu’une
brève parenthèse entre elle et le Second Empire. |
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