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Réflexion - Action - Janvier 2009
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Vous
pouvez LIRE, ECOUTER, RETENIR et
RACONTER l’HISTOIRE SAINTE de mon Fils
Jésus, le Christ et de moi-même. Je suis née à Nazareth et j’ai vécu en Galilée.
Je suis la fille d’Anne et de Joachin. Je remercie mes parents de m’avoir enseigné la Bible : l’essentiel de la
révélation de Dieu et de ses promesses. Je suis amenée au Temple pour être éduquée jusqu’à ma puberté. Mon fiancé, Joseph, est charpentier. Il est un
des descendants du roi David. L’Ange
Gabriel, un jour, m’annonce que je serai la mère du Messie (du Christ ou Envoyé
providentiel et libérateur…) : « Réjouis-toi, Marie, tu es aimée de
Dieu » m’a-t-il dit. Cette salutation de l’Ange est à l’origine de
cette prière : Je te salue Marie, pleine de grâce, le seigneur est avec
toi, tu es bénie entre toutes les femmes ; le fruit de ton sein est
béni, Sainte-Marie, Mère de Dieu prie pour nous, tes enfants, maintenant et à l’heure de notre (re)naissance. J’ai accepté : « Oui, je suis la
servante du Seigneur ». Mais, Joseph a du mal à comprendre que j’attende
un enfant avant d’être mariée avec lui. Dans un songe, Dieu lui demande de reconnaître
mon enfant en lui expliquant la situation. Comme Joseph est un homme juste, il m’épouse. Notre fils Jésus est né à Bethléem, en Judée (loin de Nazareth) sous le règne de l’empereur
Auguste et du roi Hérode le Grand. Pour le protéger du massacre des nouveaux
nés, ordonné par Hérode, Joseph et moi L’emmenèrent en Egypte. Quelques années
plus tard, nous nous installons à nouveau à Nazareth. IL est circoncis le 8° jour après sa naissance. La loi de Moïse
prescrit la consécration à Dieu du premier-né de l’homme ou d’un animal
domestique. Ce dernier est sacrifié (tué et offert sur l’autel). Avec Joseph,
j’ai présenté notre enfant au Temple de Jérusalem. Siméon (un juif juste et
pieux) nous annonce que Jésus sera le salut d’Israël. Notre fils est racheté, comme tout enfant, par
le sacrifice d’un couple de tourterelles. Jésus mène l’existence d’un petit enfant, puis
d’un jeune juif à Nazareth, à Jérusalem
et leurs environs. IL étudie les Ecritures. A12 ans, IL écoute et interroge les
docteurs de la Loi dans le Temple. Angoissée avec Joseph, après sa disparition
de Galilée, IL nous rassure de sa conduite et ajoute : « Ne
voyez-vous pas que je me dois à mes affaires ». IL reçoit le baptême, dans les eaux du
Jourdain, de Jean-Baptiste, fils d’Elisabeth (ma cousine) et de Zacharie
(prêtre). Mon petit cousin désigna aux foules Jésus comme le Messie attendu des
juifs. (Marc 1) Mon fils prêche alors en Galilée et en Judée,
entouré de ses disciples. IL choisit au début 12 apôtres ou proches compagnons,
ses témoins devant le monde et prédicateurs de son Evangile (heureuse annonce
de la venue de Dieu en SA personne). Pierre, André, Jacques et Jean sont les
premiers appelés. Mais pour le moment, juif, Jésus ne prétend pas
fonder une religion nouvelle. IL réaffirme la loi de Moïse et se présentera,
beaucoup plus tard, comme le Messie, pour sauver l’humanité de ses péchés, qui
sont l’orgueil (ou le refus de sa faiblesse), l’envie (ou la maladie de la
comparaison), l’avarice (ou la hantise du manque), la luxure (ou le déni du
corps), la gourmandise (ou l’excès ou la démesure de l’abondance), la colère
(ou la jouissance de la rancœur et de l’amertume), la paresse (ou la fuite de
soi-même) et toute rupture du lien personnel du croyant avec Dieu. Jésus (YESHOUA ou Dieu sauve) parcourt la Palestine, prêchant la venue de son
Royaume, guérit les malades, attire dans son sillage d’autres disciples,
s’adresse souvent en paraboles ou par comparaisons ou histoires imaginées pour
inciter ses auditeurs à modifier leur
façon de voir ou d’agir.(Matthieu 18) Entre
mon fils et son auditoire s’instaure, alors, non une polémique, mais un
dialogue ouvert que chacun est invité à poursuivre. Je vous parlerai, un peu plus loin,
des paraboles et des Béatitudes. (Luc 6) Son seul
commandement est : AIME. L’enseignement qu’IL donne s’adresse à tous et
pas seulement aux juifs : sa religion est universelle (valable pour tous
les temps et pour tous les peuples). IL est Amour. IL prêche le pardon pour les
pêcheurs, recommande d’aimer et promet la vie éternelle à ceux qui ont la foi,
l’espérance et pratique la charité (les trois vertus théologales). Le jeudi
(saint) ou dernier repas avec les apôtres, mon fils institue l’Eucharistie d’aujourd’hui, en bénissant
et partageant le pain et le vin (Consécration) :
« Prenez et mangez… ceci est mon corps livré pour vous ; prenez et
buvez… ceci est mon sang versé pour vous… ». Judas, après sa défection, est remplacé par Matthias. En avril 30, Jésus est arrêté par les autorités
juives, déféré au pouvoir romain sous Ponce Pilate, jugé, condamné à la
crucifixion et enseveli un vendredi (vendredi-saint).
Dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques,
IL passe de la mort à la vie et préfigure le passage du chrétien de la mort à
la vie éternelle avec Dieu. Ce n’est pas un retour à l’existence terrestre,
mais un passage à une vie définitivement soustraite à la mort. La foi en
la résurrection de mon fils est le pilier du christianisme. Si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre
prédication est vide, vide aussi notre foi. (1, Co 15) Toute sa vie, Jésus affirme avec force la
primauté de l’amour de Dieu et du prochain sur tous les autres préceptes de la
Loi. Joignant les actes à la parole, IL accueille
auprès de LUI des êtres généralement méprisés à son époque : des
publicains qui perçoivent l’impôt pour l’occupant romain comme Matthieu, des
lépreux, des samaritains, haïs par les juifs, des femmes et parmi elles des
prostituées. Tout cela pouvait être parfaitement acceptable pour un bon
pharisien… Mais ses
paroles et ses actes LUI attirèrent l’hostilité de certaines autorités juives. Néanmoins, mon fils va plus loin : IL EST DIEU (Révélation). Aujourd’hui, les chrétiens sont partagés :
certains croient que le Christ est le
chemin à suivre, la vérité et la vie ;
d’autres, leur foi est tiède, souvent peu audacieuse. (Jean 14) Les
juifs admettent l’historicité de mon fils, mais ils ne reconnaissent pas en LUI
le Messie promis par Dieu à leurs pères pour la libération d’Israël ; leur
attente, et c’est regrettable, continue... L’Islam voit en Jésus (Aïssa) un prophète annonciateur de Mahomet. Le Coran
L’appelle « Messie », « serviteur de Dieu », «Parole
d’Allah » mais se refuse à voir en LUI plus qu’un Saint-homme. Je continue donc L’HISTOIRE SAINTE, dans
laquelle mon fils Jésus Christ est le «
secret de Dieu - de Lui-même - ». Le Christ est vraiment la clé du mystère de
Dieu. Jésus n’a pas été créé. IL a été engendré (croyez-moi). IL
n’est pas une créature de Dieu : IL est Dieu lui-même. Isaïe, un
prophète juif avait déjà annoncé : «... un enfant est né, un fils
nous est donné, IL a reçu l’empire sur ses épaules…. ». Un autre
prophète biblique, Michée écrivait : « Mais toi, Ephrata (Bethléem),
le moindre des clans de Juda, c’est de toi que me naîtra Celui qui doit régner
sur Israël… ». Je
continue à vous montrer le chemin pour accueillir, révéler mon Fils, ce Dieu
présent à l’histoire, qui a une histoire et qui dirige l’histoire. IL la subit
également, mais IL a pris le parti de l’homme : IL est Dieu qui a pris visage d’homme. Ressourcez
vous régulièrement pour trouver la force de donner un témoignage chrétien,
d’autant que l’ambiance dans laquelle vous baignez ne laisse pas au Christ sa
juste place. Méditez
intensément chaque moment de la vie de Jésus. SA vie ne vous laissera pas
indifférent. A Noël,
mon fils (deuxième manifestation de la Trinité), le Verbe de Dieu prend chair
en ma personne et « se fait homme pour que l’homme devienne Dieu… ». Quelques
jours après sa naissance et après la visite des bergers, trois rois, mages
venus d’Orient, adorent le Messie annoncé par les prophètes (l’Epiphanie). Purifiez
votre âme, convertissez-vous, faites pénitence, souvenez-vous « que
vous êtes poussière et que vous reviendrez poussière » (les Cendres). Rencontrez
Dieu, recueillez-vous et faites abstinence (le Carême). Reconnaissez,
comme Siméon, que Jésus est la Lumière du monde (la Chandeleur). Proclamez
« Hosanna au Fils de David ! Béni soit au nom du Seigneur Celui qui
vient ! …» notre Messie (les Rameaux). Commémorez
l’institution de la Sainte Cène et l’Eucharistie par Jésus (le Jeudi Saint). N’oubliez
pas les souffrances et la mort sur la Croix de mon fils, Sauveur du monde (le Vendredi Saint) et notre plus grande
fête, PAQUES (Alléluia ! Dieu
est vivant). « Notre
Rédempteur est vivant, et dans votre chair vous verrez Dieu ». Que de
chemin parcouru depuis l’Annonciation,
quand l’Ange Gabriel m’annonce que je suis la mère de Dieu… Après
avoir vaincu la mort, Jésus nous quitte en s’élevant vers le Ciel (l’Ascension) et nous envoie son Esprit
pour que nous annoncions la « Bonne Nouvelle du Salut - l’EVANGILE -» (la Pentecôte). Glorifiez
Dieu en 3 manifestations (la Sainte
Trinité) : le Père Créateur, le Fils Sauveur et l’Esprit Saint. La
transcendance de mon fils est rappelée le jour de la fête des Tentes sur le
Mont Thabor, quand IL apparaît sous une forme glorieuse, en compagnie de Moïse
et d’Elie, à Pierre, Jacques et Jean (la Transfiguration). Moi-même,
après avoir habité chez Jean, à Ephèse, j’ai été élevée au Ciel, qui a mis fin
à ma vie terrestre, pour être éternellement à la Droite de mon Fils bien aimé
(l’Assomption). Célébrez :
. la
Sainte Croix (Glorieuse) symbole du Salut pour tous les hommes, . la fête de la Toussaint, de tous les saints connus et inconnus, . les fidèles
défunts, . l’Avent… et le retour du
Christ… CROYEZ, ESPEREZ et AIMEZ… La
relation de chacun avec Dieu se joue aussi dans sa manière d’agir. Le
respect de la vie et de l’autre, l’attention aux plus faibles, le service du
bien commun, de la justice et de la paix montrent la manière d’être fidèle à
Dieu. Croire
alors c’est faire partie d’un peuple. Nourrissez-vous aux deux sources de la
Révélation : les Ecritures (Ancien et Nouveau Testaments) et la Tradition. La
relation sanctifiante entre Dieu et les hommes se réalise et se célèbre
principalement dans les 7 Sacrements
(ou actes et paroles qui relient les hommes à Dieu et à leurs frères) : le
baptême et sa confirmation, l’eucharistie, le mariage, l’ordination (ou
sacrement de l’ordre), le sacrement de la réconciliation (ou de pénitence
c’est-à-dire la confession) et celui des malades (ou l’onction des malades ou
extrême-onction). L’Eglise
est donc le signe et la servante de l’unité de tous les hommes entre eux avec
Dieu. Mettez-vous
en route, vous n’êtes pas seul. Marchez
vers et avec mon fils, en sachant d’une part que vous ne vous nourrissez pas
seulement de pain, mais de SA présence et de celle d’autrui, et d’autre part
« que Dieu vous a créé et laissé libre… IL ne vous sauvera pas sans vous ». Jésus et
moi-même nous vous voulons ensemble à notre table pour votre joie et la nôtre. Je me réjouis, je
suis comblée de grâce : le Seigneur, Jésus, mon Fils est avec moi. Sa venue dans ma chair que vous fêtez à
Noël et Sa venue dans la gloire, à Pâques, aujourd’hui, vous la vivez dans
votre quotidien : dans la prière, dans vos relations, au bureau comme dans
la cuisine, au jardin comme en voiture… IL vient sans cesse et s’offre à vous. Sa présence réelle dans votre vie est le
plus beau cadeau : accueillez LA à chaque Eucharistie. L’Eucharistie
est le miracle absolu car Dieu vous appelle, se révèle, vous fait signe et vous
dit : « Je suis là ». Que cette communion devienne pour
vous vraiment la source et le sommet de votre vie chrétienne. Le Christ, Dieu et
homme, vous a donné le plus grand signe d’amour possible en se donnant en
nourriture, pour que vous deveniez Celui que vous recevez. « Heureux
l’invité au repas du Seigneur ». L’Eucharistie vous
est donnée pour trouver des signes vivants, nouveaux et dynamiques de notre foi
et de la présence de mon Fils et de moi-même dans votre vie. Passez d’une foi
sédentaire à une foi nomade comme nos anciens, les apôtres et les disciples. Le Royaume de Dieu
vous appartient. Le Christ est à la fois un point de
convergence et un centre de rayonnement. Convertissez-vous.
Changez vos mentalités. Devenez partage pour les autres. Le Christ mémoire d’un passé qui a de
l’avenir : Rencontrez LE. IL est le pain
rompu pour un monde nouveau. IL est Parole et Esprit de Dieu, qui nous
saisissent pour espérer et témoigner, aimer et servir… Dieu est toujours
présent à son peuple ; à travers la loi pour les juifs et avec
l’Eucharistie pour les catholiques. Car bien plus que la Loi qu’IL est venu
« accomplir » et non abolir, la foi chrétienne n’est pas l’obéissance
à une loi extérieure aussi sage soit-elle, mais l’imitation du Christ, notre
Dieu, notre Torah. L’Ancien Testament
est l’histoire de ce que Dieu a réalisé pour préparer Sa venue en ce monde
comme sauveur des hommes. Au commencement, Dieu
dit « que la lumière soit, et la lumière fut… que le soleil, la lune, les
astres, la Terre, les montagnes, les collines, les mers, les fleuves, les
végétaux, les oiseaux, les fauves et les troupeaux…existent ». Et Dieu vit
que cela était bon. Mais son œuvre
n’était pas complète, IL créa l’homme et la femme. Alors Dieu considéra toute
sa création et vit que cela était très bon. Seigneur Dieu, MERCI… Dieu établit une
alliance avec son peuple en appelant ABRAHAM… et en donnant à MOÏSE ses
commandements : «Je suis l’Eternel ton Dieu lui dit-il qui t’ai fait
sortir du Pays d’Egypte. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne te feras
point d’idole. Tu n’invoqueras point le nom de l’Eternel en vain. Pendant
six jours tu travailleras, mais le septième jour tu te reposeras. Honore ton père et ta
mère. Tu ne tueras point. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne voleras point.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras
point ce qui appartient à ton prochain ». Comme la porte est
suspendue à deux gonds, l’Ecriture toute entière s’accroche à ces deux
commandements nouveaux : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout
ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Tu aimeras ton prochain comme
toi-même ». Le Christ mène à sa
perfection cette Loi en un GRAND commandement : « A I M E Z Dieu et votre
Prochain », en une loi d’amour, une loi de grâce, une loi de liberté… J’ai accueilli Jésus
dans ma chair et je suis resté à ses côtés. Je continue donc à
participer à ses souffrances et à sa gloire. Le Christ entra dans
sa mission, le jour de son baptême, donné par Jean-Baptiste, mon petit cousin.
Il aurait dit : « moi, je vous baptise dans l’eau ; il y en a UN
AUTRE qui doit venir après moi. IL est
plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses
sandales. IL vous baptisera dans l’Esprit Saint ». Jean Baptiste, en
voyant Jésus s’approcher pour être plongé à son tour dans les ondes du Jourdain, s’écria : « voici
l’Agneau de Dieu, voici CELUI qui efface les pêchés du monde ». Après son baptême, Il
se retira au désert, pendant 40 jours, pour jeûner et prier. IL repoussa toutes
les attaques du démon, en lui disant : « retire-toi Satan ! Le
Seigneur ton Dieu, tu adoreras et tu ne serviras que LUI seul ». Seul celui qui écoute
devient sûrement un être d’attention, de discernement, un être qu’on écoute.
Retrouvez Dieu dans le silence. Quand Jésus
rencontra, au petit jour, Simon (devenu Pierre) et André, il leur dit :
« venez avec moi, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ». Ces deux
frères avaient lancé leurs filets de pêche toute la nuit et n’avaient rien
pris. Mon Fils insista pour qu’ils recommencent à pêcher. Quelques instants
plus tard, leurs filets étaient si lourds de poissons qu’ils allaient se
déchirer. Peu après, Jésus eut
douze apôtres, dont Jacques et Jean, qui L’accompagnaient partout, en Samarie
et en Judée, loin de la Jérusalem orthodoxe. Des femmes, qui
avaient été « guéries » (Marie de Magdala, Jeanne, femme de Chouza,
intendant d’Hérode, Suzanne et beaucoup d’autres) entouraient les treize pour
les aider. Mes cousines Marie
Jacobé et Marie Salomé me tenaient souvent compagnie. Mon Fils s’adressait
au peuple, aux démunis, aux exclus par le pouvoir politique et religieux. IL
parlait l’araméen, la langue populaire, buvait du vin, mangeait de la viande et
se comportait en homme ordinaire, pareil à ses semblables. Un jour, je fus
invitée à un repas de noces, avec Jésus et ses disciples, à Cana de Galilée,
sur la route de Nazareth à Capharnaüm. Vers la fin du repas,
il manqua du vin. Je LE sollicite donc de faire le nécessaire. IL manifesta sa
gloire en changeant l’eau en vin (du meilleur cru) dans six jarres utilisées
pour des ablutions. Ayez donc recours à
mon intercession et surtout n’hésitez pas… Jésus recevait
toujours avec miséricorde les malades ou leurs parents. IL ne se plaignait
jamais de leur insistance et mettait sa joie à les guérir, soit en les
touchant, soit par une simple parole, expression de sa volonté. Ces miracles
irritaient les prêtres juifs, qui LUI reprochèrent de soigner des malheureux
même le jour du Sabbat (7° jour de la semaine pour se reposer, avec
interdiction de toucher au feu et à l’électricité, mais journée consacrée à la
prière, au culte et à l’étude de la Thora). Est-ce faire le mal
que de sauver des vies le jour du Sabbat ? Le Sabbat a été fait
pour l’homme, et non l’homme pour le Sabbat, comme IL nous le disait. Jésus remettait les
péchés, sans respecter les rites de purifications imposés par le Temple, et de
plus, il s’arrogeait le pouvoir de Dieu, celui de pardonner… Mais n’est-il pas Dieu ? Souvenez-vous quand
IL s’indigna de tout ce trafic (transactions de toutes sortes, sacrifices
divins, perception de l’impôt…) qui déshonorait le Temple. IL chassa les
marchands de ce lieu en leur disant de ne pas en faire une maison de commerce.
IL nous donna surtout une prophétie de sa future résurrection, faisant allusion
à son corps glorieux qu’il comparait au Temple, quand IL leur répliqua :
« détruisez ce temple, et en trois jours je le rebâtirai ! ». Le Christ, à trois
reprises, ressuscita des morts (le fils unique d’une pauvre veuve de Naïm, la
fille de 12 ans du chef de la Synagogue de Jaïre et son ami Lazare de Béthanie,
frère de ses amies, Marthe et Marie). Il quitta la Judée et
traversa la Samarie pour rejoindre la Galilée. Il s’arrêta à Sychar, au puits
de Jacob. Il avait soif et demanda de
l’eau à une Samaritaine, qui fut surprise qu’un juif s’adresse à elle. Mon Fils
lui dit, après quelques échanges bibliques : « quiconque boit de cette
eau-ci (du puits) aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je
lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui
donnerai deviendra en lui une source jaillissante en vie éternelle ». Elle
confirma par : « je sais qu’un Messie, le Christ, doit venir… ».
« JE LE SUIS » répondit Jésus. Un peu plus loin,
n’a-t-IL pas ajouté : « vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd
sa saveur, comment reviendra-t-il du sel ? Vous êtes aussi la lumière du
monde. Votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes
actions ils rendent gloire à Dieu ».
Convertissez-vous ajoutait-IL changez de
mentalité, surpassez-vous par le renoncement à soi, aux richesses et au pouvoir
et aimez votre prochain comme vous-même. Les Pharisiens,
s’estimant les seuls détenteurs de la religion, refusaient toujours de voir en
LUI le Messie. LES BEATITUDES,
semées de bénédictions sont aussi le socle de la vie évangélique. Priez, lisez,
méditez, ruminez-les, avec l’aide de mon Fils, pour puiser des forces et pour
mieux vivre entre vous. Le Royaume de Dieu est au milieu de vous. Vos talents, vos
charismes se transformeront en véritables dons naturels et spirituels. Vous serez
ses témoins. « Heureux
ceux qui vivent tournés vers les autres en ayant une riche vie
intérieure : ils recevront de Dieu ce dont ils ont besoin… ». Ce don
d’amour filial vous libère de toute peur et vous chanterez : « que ton nom soit sanctifié… ». « Heureux
ceux qui agissent avec douceur, bonté et patience : ils obtiendront
la paix sur terre… ». Ce don de tendresse vous rend capable d’aimer
Dieu et votre prochain. Il nourrit votre foi, votre espérance et votre amour,
en demandant à Dieu : « que ton règne
vienne… ». « Heureux
ceux qui souffrent sans en attribuer la fautes aux autres ou à Dieu : ils seront soulagés
et réconfortés… ». Ce don de connaissance vous permet de savoir
parler de Dieu, en proclamant : « que ta
volonté soit faite sur la terre comme au ciel… ». « Heureux
ceux qui cherchent sincèrement la justice et la vérité : ils gagneront
la (re)connaissance et le respect… ». Ce don d’enthousiasme avec : « donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour… »
soutient votre volonté pour aller
jusqu’au bout de votre résolution. « Heureux
ceux qui pardonnent avec générosité et humilité : ils recevront
l’indulgence promise… ». Ce don de conseil vous conduit dans les
choix à faire et les décisions à prendre, en suppliant : « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux
qui nous ont offensés… ». « Heureux
ceux qui cherchent à faire le bien autour d’eux : ils rencontreront
Dieu dans chacun de leurs actes… ». Ce don d’entendement vous donne
de saisir le sens caché des vérités
divines. Redites-vous : « et que nous ne soyons pas induits en tentation ». « Heureux
ceux qui se comportent pour que
règne la paix : ils vivront sans inquiétude… ». « Heureux
ceux qui sont maltraités, parce qu’ils veulent établir la justice et la
vérité : ils annoncent le royaume… ». Ce don de sagesse vous
unit à Dieu et le rend présent quotidiennement, en lui disant : « mais délivre-nous du
mal… ». « Heureux
ceux qui sont méprisés, maltraités ou calomniés à cause de Nous : ils seront
récompensés et vivront à jamais dans l’allégresse… ». Sa charité s’étendait
sur tous : « venez à moi ajoutait-IL, vous tous qui souffrez, et je
vous soulagerai ». Jésus montra, pendant
sa jeune vie, sa bonté infinie et sa miséricorde. IL reprit même ses
disciples qui repoussaient des enfants qui venaient vers LUI. Laissez venir à
moi ces petits leur disait-il, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur
ressemblent par leur innocence et leur simplicité. Pour mieux comprendre
son enseignement, IL se servait de paraboles (c'est-à-dire de récits et de
comparaisons). « Quand tu veux
honorer le Seigneur ou présenter ton offrande à l’autel, si tu te souviens que
tu es fâché avec ton frère, va d’abord te réconcilier avec lui ». « Si ton œil
droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car il est
préférable pour toi que périsse un seul de tes membres et que ton corps tout entier ne soit pas jeté
dans la géhenne (un lieu détestable). Et si ta main droite entraîne ta perte, coupe-la
et jette-la… ». « Ne jure pas non
plus par ta tête, car tu ne peux en rendre un seul cheveu blanc ou noir. Quand tu
parles, dis OUI ou NON ». « Garde-toi de
pratiquer la religion devant les hommes pour attirer leurs regards. Quand tu fais
l’aumône, ne le claironne pas devant toi… Si tu jeûnes, ne
prends pas un air sombre d’hypocrite… ». « N’amasse pas
de trésors sur la terre. Les mites et les vers font tout disparaître et les
voleurs percent les murs et les dérobent. Nul ne peut servir
deux maître : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il
s’attachera à l’un et méprisera l’autre ». Vous ne pouvez servir
Dieu et l’argent. Ne vous inquiétez
donc pas pour le lendemain, le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque
jour suffit sa peine. Il vous
demande : . de ne pas juger quand il dit : « qu’as-tu à regarder la
paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton
œil, tu ne la remarques pas ! . de « ne pas donner aux
chiens ce qui est sacré… » ou de ne pas profaner les choses saintes ; . que « tout ce que vous
voulez que les hommes fassent pour vous, de le faire vous-mêmes pour eux » ; . d’entendre ces paroles et de les
mettre en pratique. Vous serez un homme avisé qui bâtit sa maison sur du roc. Mon Fils, le « semeur » sème la Parole. Ceux qui sont « au
bord du chemin » où la Parole est semée, quand vient Satan, aussitôt cette
Parole s’enlève. Dans « les endroits pierreux », ils la reçoivent
avec joie, mais n’ont pas en eux de racines, dès que vient la détresse ou la
persécution à cause de la Parole, ils tombent. D’autres ensemencés
« dans les épines », ce sont ceux qui ont entendu la Parole, mais les
soucis du monde, la séduction des richesses et les autres convoitises
s’introduisent et étouffent la Parole, qui reste sans fruit. Enfin « dans
la bonne terre », ils l’accueillent et portent du fruit… Un jour un docteur de la Loi, voulant le mettre dans l’embarras, demanda
à Jésus : « QUI EST MON PROCHAIN ? ». Vous pensez celui qui est le plus proche : votre conjoint(e), vos
enfants, vos parents, ami(e)s, vos collègues de travail, d’associations, vos
relations sportives et culturelles, vos voisins et les autres, pourquoi
pas ! Ecoutez aussi la parabole du bon Samaritain. Un voyageur qui allait de
Jérusalem à Jéricho fut attaqué par des brigands qui le dépouillèrent et le
laissèrent pour mort au bord du chemin. Deux prêtres du Temples passèrent à
côté de lui, sans s’arrêter. Puis un étranger, un Samaritain eut pitié de lui
et l’emmena dans une auberge pour le soigner. Alors, lequel des trois s’est
conduit en prochain ? Mais Dieu est toujours prêt à pardonner au pécheur repentant. Même à ces deux prêtres, s’ils deviennent charitables. Comme cet homme avec ses deux fils, quand le plus jeune lui demanda sa
part d’héritage. Après avoir fui et dilapidé sa fortune dans une vie de
désordre, ce dernier tomba dans la misère. Il se souvint de sa bonne maison et revint vers son père qu’il avait
offensé. Son père l’aperçut et l’embrassa en demandant à tous de fêter ce
retour tant attendu. Il fit tuer le veau gras et répondit à son fils aîné qui
était indigné de tant de bonté : « ton frère était perdu, et il est
parmi nous. N’y a-t-il pas lieu de s’en réjouir comme j’ai apprécié tous les
jours de t’avoir à mes côtés ! ». « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui
était perdue ». Jésus déclara ensuite : « c’est ainsi qu’il y
aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que
pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion ». Devant
les scribes et les Pharisiens n’a-t-il pas répliqué : « que celui
d’entre vous qui n’a jamais péché jette la première pierre » et à la femme
adultère : « va, et désormais ne pèche plus ». MAIS QUI EST-IL
MON FILS ? Pas seulement un
exemple à méditer, une rencontre à renouveler ou une révélation à
partager : IL EST DIEU. Un autre jour, Jésus s’endormit dans une barque sur le lac de Génézareth
(mer de Tibériade), où vivaient de leur métier la plupart de ses apôtres.
Soudain une violente tempête s’éleva. Les vagues menaçaient de submerger
l’embarcation et les disciples s’affolaient. Ils LE réveillèrent :
« Maître, sauvez-nous, nous allons nous noyer ! ». Jésus se
dressa dans la barque et apaisa le vent en disant : « hommes de peu de foi, pourquoi tremblez-vous ? ». Une autre fois, IL prêchait devant une importante foule, tout en
guérissant les malades. Le jour commençait à baisser et Jésus dit à ses
amis : « donnez-leur à manger ». Mais nous n’avons que cinq
pains et deux poissons répondirent ces derniers. Mon Fils les prit, les bénit, les rompit et les fit distribuer aux cinq
mille personnes présentes. Les apôtres récupérèrent douze corbeilles de morceaux restants ! IL partit prier après avoir renvoyé la foule et les pêcheurs sur leur
barque. Pendant la nuit, IL se mit à marcher sur l’eau pour aller les retrouver.
Ils crurent que c’était un fantôme, et affolés ils poussèrent des cris. IL leur
dit : « n’ayez pas peur, c’est moi, ayez confiance ». Pierre
douta un instant, puis marcha également sur les flots pour le rejoindre. « Homme
de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » lui cria Jésus dans le vent.
Ce dernier cessa de souffler. Leur cœur était toujours endurci, mais ils se prosternèrent en confessant
leur foi. Le lendemain des gens LE cherchait à Capharnaüm. IL leur répondit :
« en vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas parce que vous avez
vu des signes que vous me cherchez, mais parce que vous avez mangé des pains à
satiété. Il faut vous mettre à l’œuvre pour obtenir non pas cette nourriture
périssable, mais la nourriture qui vous donne la vie éternelle… Et c’est moi
qui suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura pas faim. Celui qui croit
en moi jamais n’aura soif… Et je le ressusciterai au dernier jour ». Arrivé dans la région
de Césarée de « et vous, qui
dites-vous que je suis ? ». Pierre annonça « tu es le
Christ… ». Simon-Pierre,
« Je te donne les clefs du Royaume : tout ce que tu lieras sur la
terre sera lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié
dans le ciel ». Jésus, le Christ,
ajouta, comme vous l’avez déjà entendu, des prophéties aux miracles. IL prédit
les circonstances de SA Passion, de SA
Mort sur la Croix, SA
Résurrection et SON Retour… Il fut transfiguré en
la présence de Pierre, Jacques et Jean. Son visage devint brillant comme le
soleil et ses vêtements blancs comme neige. Moïse et Elie s’entretenaient avec
LUI. « Au commencement était le Verbe et
le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu… Et le Verbe s’est fait chair
et IL a habité parmi nous… avant qu’Abraham existât, JE suis » confirme
Jésus. Comme le jeune homme
riche, posez-vous la question : « que dois-je faire pour recevoir
la vie éternelle ? ». Cet homme n’a commis
aucun meurtre, ni d’adultère, aucun vol, ni de faux témoignage, aucun tort et a
honoré sa mère et son père. Une seule chose lui manquait et Jésus lui
dit : « va, ce que tu as, vends-le, donne-le aux pauvres et tu auras
un trésor dans le ciel ; puis viens, suis-moi ». Au lieu-dit du
« Trésor », il adressa cette parole aux Parisiens : « je
suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les
ténèbres : il aura la lumière qui conduit à la vie ». Le Royaume est donc un lieu de vie et
d’espérance, et il commence maintenant. Le propriétaire a
semé du « bon grain », un cœur capable d’aimer à l’image et à la
ressemblance du cœur de Dieu. Mais l’ennemi veille. L’ivraie pousse avec le
blé, c'est-à-dire le mal grandit avec le bien. Ne peut-on pas arracher la
mauvaise herbe, faire un sort au mal, aux méchants, aux trafiquants de drogue,
aux dictateurs sanguinaires, aux violeurs d’enfants… et les passer par les
armes ? Sans discernement
entre le bien et le mal, ne risquez-vous pas en arrachant un peu vite le
mal d’arracher aussi le bien à venir et
de tuer l’espérance ? Qui donc est digne de jeter la première pierre ou
d’arracher l’ivraie ? Etes-vous capables de
reconnaître le Christ lui-même dans les pauvres et les petits qui vous
entourent ? De les rencontrer, de les servir, de les nourrir et de les
consoler ? L’enseignement sur
les actes vaut plus que les paroles. Jésus attend toujours la « même
chose » de tous : l’amour. Etes-vous différents du peuple juif
d’alors : Les uns,
« pêcheurs » qui se moquaient de la Loi, qui avaient quitté la
pratique religieuse et l’enseignement des rabbins ; les autres, les
« justes » étudiaient, enseignaient la Loi et prétendaient la suivre…
ET VOUS, QUI ETES-VOUS ? Etre le disciple de mon Fils, n’est plus
d’obéir à une loi, C’EST AIMER UNE
PERSONNE. Votre vie sera transformée et reposée. Entre vous, avant
d’enclencher un procès public et répressif, considérez l’autre comme un frère.
Jésus vous propose d’Espérer en lui, de penser que la lumière et la guérison
peuvent venir d’une conversation franche. Evitez-lui de devenir un étranger à
sa communauté. IL ajoutait :
« Si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander
quelque chose, ils l’obtiendront. Quand deux ou plus sont réunis en mon nom, je
suis là, au milieu d’eux ». Le soir du 14 du mois
de Nisan (soit le 6 avril de l’an 30), le repas de fête juive par excellence
fut préparé au Cénacle. A ce repas d’adieu où
tout finit et où tout commence, Jésus partagea le pain et le vin avec ses
apôtres : « CECI EST MON
CORPS DONNE POUR VOUS. CETTE COUPE EST LA NOUVELLE ALLIANCE EN MON SANG VERSE
POUR VOUS ». Lors du lavement des pieds, IL leur dit : « vous
m’appelez Maître et Seigneur … si donc je vous ai lavé les pieds, vous devez
aussi vous laver les pieds les uns aux autres… ». « …En vérité, recevoir Celui que j’enverrai,
c’est me recevoir moi-même, et me recevoir c’est aussi recevoir Celui qui m’a
envoyé ». Quand Thomas
demanda : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment
saurions-nous le chemin ». Jésus lui répondit : « JE SUIS LE
CHEMIN, LA VERITE ET LA VIE ». IL leur
rappela : « COMME JE VOUS AI AIMES, AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES. A
CECI TOUS CONNAITRONT QUE VOUS ETES MES DISCIPLES… JE VOUS LAISSE MA PAIX,
C’EST MA PAIX QUE JE VOUS DONNE… ». Un faux procès eut
lieu et Jésus mourut, un vendredi au lieu-dit Golgotha, sur une croix, comme un
voleur. Souvenez-vous : «… Si le grain… ne meurt pas, il demeure
seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits ». Près de la croix, je
me trouvais avec trois femmes et l’apôtre Jean. Jésus souffrant dit :
« voici votre fils, mère » et… « voici votre mère ». Le mystère de la
Croix est le mystère de la Rédemption des hommes par la mort de mon Fils. IL a offert sa vie. Le vrai héritage
divin nous est donné : la vie éternelle. Joseph d’Arimathie,
aidé de Nicomède, enveloppa le corps du Christ, parfumé selon la coutume
juive, dans un suaire de lin. Près du
sépulcre neuf, des femmes, qui avaient suivi mon Fils à l’époque de ses
prédications et pendant les heures de sa Passion, achevèrent son embaumement. Le dimanche matin,
Marie de Magdala et d’autres femmes avec Pierre (Céphas) et Jean trouvèrent la
lourde pierre, qui fermait le tombeau, renversée, et ce dernier vide. « Ne
craignez rien. Je suis vivant », comme je vous l’avez dit. Le soir, le Christ se
manifesta à deux disciples qui se rendaient à Emmaüs, en leur disant :
« ô insensés, ô cœurs lents à croire tout ce qu’ont dit les
prophètes ! ». Au repas, ils LE reconnurent quand IL partagea le
pain. Les apôtres avertis
LE retrouvèrent avec joie quand IL leur souhaita « la paix soit avec vous
et l’Esprit Saint en vous pour aider vos frères ». Et un autre jour, IL ajouta
à Thomas incrédule, parce qu’il était absent la première fois : « tu me
vois et tu crois ; bienheureux ceux qui, sans me voir, croit ». Jésus se manifesta de
nouveau auprès de ses disciples en insistant sur : « allez par le
monde entier, proclamez l’Evangile à toutes les créatures ». IL dévoila sa triple
mission de prêtre, de prophète et de roi. Par le baptême, IL
vous appelle à participer à cette triple vocation. « Celui qui
croira et sera baptisé, en mon nom, chassera les démons, parlera des langues
nouvelles, prendra dans leurs mains des serpents et boira quelque poison
mortel, cela ne lui fera aucun mal. Il imposera ses mains sur des malades et
ils seront guéris ». Quarante jours après
« la Pâque », au mont des Oliviers, mon Fils est « devenu »
invisible sur place pour être en chacun de vous. Les serviteurs
éveillés, qui attendent son retour, sont déclarés « bien heureux »
par Jésus. Il n’y a pas d’heure trop tardive pour un cœur amoureux qui attend
l’être aimé. Dix jours après, au
Cénacle, Jésus nous rendit visite comme IL nous l’avait promis. Son Esprit
était parmi nous, pour nous éclairer des
lumières de la foi. Dès ce jour, ses
compagnons commencèrent à prêcher et à enseigner toutes les nations. Même les
menaces de persécution et de mort ne purent les arrêter dans l’accomplissement
de leur mission. Vous aussi quand vous
voyez les besoins des autres, intervenez… et soyez généreux. Vous pouvez faire
des miracles en priant et en annonçant la Bonne Nouvelle. Dieu seul est le
Maître de l’impossible. « Proclamez que
le Royaume de Dieu est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, chassez les démons ». Vous avez reçu gratuitement,
donnez gratuitement. N’oubliez pas que la foi et les démarches sincères sont
des conditions requises pour que le miracle se produise. Vous saurez tout dans
l’éternité : patientez… Soyez sans crainte.
Tout ce qui est voilé, sera dévoilé. Tout ce qui est caché, sera connu. Mais, saurez-vous
éviter ces « derniers jours » annoncés par le prophète Daniel,
l’apôtre Pierre et le disciple Paul ?
Ce dernier a
écrit : « … il y aura
des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons,
hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,
insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de
bien, traitres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que
Dieu ». N’est-ce pas une
lutte entre le bien et le mal, entre Dieu et Satan ? Le sens moral, c’est
le sens du bien et du mal. Il touche la vie personnelle, conjugale, familiale,
professionnelle, sociale, économique, politique … « Tout ce que
vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » dit
Jésus. La vraie réalisation
de toute personne ne s’accomplit pas par les richesses ou le pouvoir, mais par
le don sincère de soi. Dans la vie, soyez fidèles comme l’a été Dieu avec son
peuple. Engagez-vous à vous réadapter à l’autre, en couple, en famille, au
travail, dans les loisirs… pour vous ajuster à l’évolution de chacun et en
tenant compte de l’autre. En famille, soyez
capables d’un « amour-don » et pas uniquement d’un
« amour-désir ». Ce qui fait un couple, c’est la volonté de durer.
« Amour » peut rimer avec « toujours ». Vous vieillirez
ensemble si vous avez envie de rester ensemble, si vous avez une capacité
d’émerveillement, si vous vous respectez mutuellement, si votre attention est
permanente… si vous aimez. Evitez de détruire
une union car vous détruisez une famille. Vous privez ainsi des enfants non
seulement de la présence d’un de leurs parents mais surtout de tout ce qui se
joue au quotidien, en amour parental et plus particulièrement en amour
conjugal. Acceptez donc
l’imperfection et l’insatisfaction, en sachant communiquer, dialoguer et
pardonner. Ne nuisez pas votre prochain au nom de
votre propre liberté. La douleur et la
méchanceté ne sont que des conditions transitoires de la vie. La science et la
civilisation, les élimineront un jour. La vraie connaissance
rapproche de Dieu tous les hommes. Dieu est au plus profond de chacun de
vous : ne LE chercher pas ailleurs. Jésus sème…aujourd’hui
comme hier, des graines... Je me souviens d’avoir dit : « voyez comme
IL sème ! ». Semer seul, c’est bien mais pas suffisant. Alors, avec Joseph,
je L’ai aidé. A présent, IL compte aussi sur vous. Que c’est beau une
famille qui s’aime ! Dieu n’a pas voulu
naître dans un palais, ni dans un temple : IL est né dans une famille. IL
a grandi auprès de Joseph et de moi, parmi ses parents et ses nombreux amis. Je suis votre mère et
votre sœur dans les situations concrètes de votre existence. Alors, demandez
mon aide… Je vous réconforterai pour affronter les épreuves et les défis de
chaque jour. Ensemble, aussi, nous nous réjouirons. Imaginez-vous vivre
joyeux, à nos côtés, cela conduit à une intimité plus grande. Ce qui est bon rend
heureux et fait boule de neige en rendant les autres plein de bonheur. Ne laissez jamais
quelqu’un venir à vous sans qu’il vous quitte meilleur et plus heureux. Le Ciel est la
demeure définitive des enfants de Dieu. Je vous accompagne sur ce chemin… Sachez enfin que je suis la fille de
Dieu, mais aussi son épouse et sa mère : le croyez-vous ? Marie
de Nazareth.
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