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Réflexion - Action - Fevrier 2009
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En
montagne, dans nos vallées et dans l’arrière pays niçois, des diacres deviendront
indispensables pour animer et maintenir des Communautés vivantes sans prêtre. Une
ordination diaconale nous concerne parce que nous sommes l’Eglise d’aujourd’hui
et surtout de demain. Cependant,
le diacre doit faire attention, à ne pas
être plus clerc qu’un ecclésiastique. Il
est la base avec les paroissiens dont nous faisons partie. C’est nous qui
vivons quotidiennement des situations réelles, concrètes, humaines… La
hiérarchie de l’Eglise devra aussi réfléchir sur l’ordination de femmes, ainsi
que sur la nomination de Ministres femmes dans nos Assemblées : elles ont leur place au premier rang… C’est donc nous,
ensemble, qui devons faire changer
l’Eglise, lui donner un visage plus serein, accueillant, rayonnant, libéré,
heureux… Dans
un monde où nous pouvons rarement parler de Dieu, rayonnons-le par l’intensité
avec laquelle nous L’avons en nous. Vivons
au niveau de Jésus-Christ, notre Dieu qui vit à notre niveau. IL est devenu
invisible sur place pour être en chacun de nous. (l’Ascension) Mais
qui est donc Dieu en 3 manifestations ? Un
Dieu Père qui est dans son fils Jésus-Christ et qui donne à chacun de nous son
Esprit. (La Pentecôte) « La
gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, debout, en marche vers l’Eternité. C’est
la folie d’un Amour, la folie de Dieu, qui fait que le temps n’existe pas. Dieu
ne peut pas être heureux si tous les hommes ne deviennent pas dieu avec
LUI ». Retrouvons
l’audace de proclamer le CHRIST-SAUVEUR. Si
notre plus grand besoin avait été l’information ou la technologie ou le sport
ou le plaisir ou l’argent…, Dieu nous aurait envoyé respectivement un
enseignant, un ingénieur, un sportif, un comédien ou un banquier… MAIS notre
plus grand besoin est le pardon, alors IL est venu en Sauveur. L’EGLISE des Alpes
Maritimes,
portée par le vent de l’Esprit-Saint, est entrée en SYNODE, dans le mouvement
de l’amour trinitaire… Ce
synode06 nous offre selon notre Evêque de connaître le projet de Dieu par la foi,
d’y adhérer par le témoignage et de l’accomplir par le service. « Vous serez mes
témoins… » dit Jésus, encore aujourd’hui. CROYONS, TEMOIGNONS et SERVONS… Faisons route ENSEMBLE avec MARIE, Jean,
Pierre, Paul et les autres… Comment
répondre aux désirs des jeunes et des moins-jeunes qui s’ennuient à la
messe ? Réclamons
des homélies données avec chaleur et humour, avec des faits de vie et des
questions-réponses immédiates. Plus de prêchi-prêcha informe mais des
convictions fécondes. Adaptons,
le cas échéant, le déroulement des cérémonies aux jeunes enfants. Une
Communauté ne peut se créer que si ses membres se retrouvent de manière
régulière autour de l’Eucharistie (consécration et partage du pain et du vin)
avec des chants et de la musique. Ils ont donc le désir de prolonger cette
rencontre. Cette joie est plus contagieuse que la morosité. A la sortie,
offrons le verre de l’amitié… La
messe n’est-elle pas souvent perçue comme une obligation plutôt que comme une
invitation ? Nos
jeunes n’aiment pas les fossés qui existent entre ce que nous sommes et ce que nous faisons et ce que nous
disons ! Rencontrons-nous
en nous disant « bonjour » au début de la messe et annonçons la
présence de Marie et de Dieu avec le signe de croix… Faisons
un lien entre notre vie quotidienne et l’Eucharistie… Penchons-nous
plus sérieusement sur le renouvellement de la liturgie de la messe et surtout
sur le vocabulaire utilisé : A
la place de « Seigneur, prends pitié »
(x3 fois !), disons « … pardonne-nous » «… aide-nous »
« Merci Seigneur », A
« ceci est mon Corps… mon Sang… » levons la tête pour « voir »
« sentir » le CHRIST présent, « Que
la paix du Seigneur soit toujours avec
Vous » ajoutons « avec VOUS aussi » (tout l’être :
pas seulement son Esprit…), Encore « Prends pitié de Nous » (x2 fois !) à Agneau de Dieu, demandons
« donne-nous la foi… l’espérance… la Paix ». Si nos propres enfants sont dignes de nous, Oh combien nous, nous sommes dignes de notre
Créateur ! Alors pourquoi maintenir avant la communion « Je ne suis pas digne… » ? N’oublions jamais Marie en la chantant et en
la priant pendant nos célébrations. … Vous aussi donnez votre avis sur le synode06.free.fr
en écrivant à
service.communication@diocese06.fr
L.A
(2008)
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Sur la route de Damas… NON… SUR LA ROUTE DE SAINT-ETIENNE-AURON, comment annonçons-nous la Bonne Nouvelle au Monde d’ aujourd’hui et comment témoignons-nous ? Essayons d’en vivre nous-mêmes, en rayonnant de joie, en se respectant et en respectant l’autre. Assurons donc l’avenir du christianisme face aux autres religions et autres cultures. La priorité doit aller à l’évangélisation. Et celle-ci peut-être, entre autre cette halte à Saint-Maur par exemple, et dans d’autres lieux de rencontre, de prière et de passage surtout, comme avant avec les oratoires et les calvaires.
Pourquoi ne pas édifier, en grandeur nature, notre Seigneur Jésus-Christ et Marie, rayonnants et accueillants, tous les deux assis devant une table, attendant un pèlerin ou toute personne qui s’arrête pour réfléchir, prier, parler ou faire silence, assis à côté…
Le Christ, notre Dieu et Marie, notre Mère, sont à connaître et à aimer. Plus nous aimons, mieux nous voyons… La foi ne revient pas uniquement à suivre un code de bonne conduite « pour aller au ciel ». Pouvoir aimer Dieu sans la moindre réserve est en soi la récompense du croyant. Mais encore faut-il prendre le temps, s’arrêter, contempler, écouter, faire connaissance… et être prêt à changer… Voilà l’ « héritage de la vie éternelle » : avant d’être une garantie sur l’au-delà, c’est un trésor que nous recevons dès que nous acceptons de rencontrer le Christ et Marie. Si nous disons OUI, cette rencontre nous révèle ce qu’il nous faut abandonner, ce dont nous devons nous débarrasser, pour ne pas passer à côté de l’essentiel.
Dieu nous demande d’être en toute situation le reflet de sa présence et nous invite à rendre la vie belle autour de nous, à la maison, au travail, en vacances, au bord de mer, en montagne, en voyage et sur les routes. Vivre dés à présent, c’est s’engager au quotidien dans les choses privées, publiques et religieuses. « Le chrétien, conscient de cela, va vivre son humanité dés à présent, avec tout ce qu’il est et selon Celui vers qui il tend ».
« Dieu a créé et sauvé l’homme dans le but de le faire dieu avec Lui ».
Si je me tais, ma parole manquera, parce que je suis aussi l’Eglise.
LA (2006)
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